Kampo Cham, Cambdoge, le 29 septembre 2010.






Sur les traces de l'universel
Ayant visité de nombreux temples bouddhistes en Chine, au Japon, au Tibet et dans d'autres pays asiatiques, je commençais à m'apercevoir qu'il y avait, dans le monde bouddhiste, certaines différences dans la manière de pratiquer cette spiritualité.

Par exemple, le style des différentes tuniques portées par les moines bouddhistes ainsi que leur couleur.

En fait, pour chaque pays, on trouve une couleur particulière. Bordeaux au Tibet, gris en Chine, noir au Japon ou même orange et jaune au Vietnam et au Cambodge.

Alors que je visitais un temple, un moine commença à m'expliquer que « le bouddhisme embrassa différentes cultures qui donnèrent naissance à de nombreuses écoles. Malgré ces différences, nous tendons tous vers le même objectif qui est d'atteindre l'éveil de l'être ainsi que sa noblesse. J'en profite aussi pour t'informer, car beaucoup de non-bouddhistes pensent que nous adorons des statues, qu’au-delà de ces représentations imparfaites de Bouddha, ces dernières doivent tout simplement nous permettre de nous rappeler son exemple ainsi que son enseignement (Dharma). »

Ce moine m'invita ensuite à manger avec lui afin de continuer notre conversation. Compte tenu des quelques connaissances acquises durant mon voyage au Tibet au sujet du bouddhisme, il pensait profondément que j'étais bouddhiste.

A quoi bon le contredire avec le risque de le blesser ? Puisque nous partagions encore une fois le même objectif spirituel : l'éveil et la noblesse de l'être.

A méditer...

Rédigé par Dahmane Mazouzi le Samedi 19 Février 2011 | {0} Commentaires