Une attaque chimique par voie aérienne a frappé, mardi 4 avril, la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idleb. Le raid a provoqué la mort d’au moins 58 personnes mortes par suffocation d'un gaz encore indéterminé selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) mais le bilan pourrait être bien plus lourd. L’Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM) parle de 100 morts et 400 blessés. Comble de l’horreur, l'hôpital qui traitait les blessés a été bombardé.
L’attaque est très rapidement été attribuée à Bachar al-Assad. Ce dernier a fermement démenti être derrière cette ignominie, au même titre que toutes les attaques similaires. Moscou a aussi assuré ne pas être responsable des raids à Khan Cheikhoun.
Début mars, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) indiqué enquêter sur huit attaques présumées au gaz toxique commises en Syrie depuis le début de l’année 2017.
L’attaque est très rapidement été attribuée à Bachar al-Assad. Ce dernier a fermement démenti être derrière cette ignominie, au même titre que toutes les attaques similaires. Moscou a aussi assuré ne pas être responsable des raids à Khan Cheikhoun.
Début mars, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) indiqué enquêter sur huit attaques présumées au gaz toxique commises en Syrie depuis le début de l’année 2017.
La France dénonce le régime syrien et ses soutiens
Le raid aérien a été condamné à travers le monde, provoquant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi 5 avril. La France, par la voix de François Hollande, a dénoncé « avec indignation » l’attaque. « Une fois encore le régime syrien va nier l'évidence de sa responsabilité dans ce massacre », a signifié l’Elysée dans communiqué. « Ceux qui soutiennent ce régime peuvent une nouvelle fois mesurer l'ampleur de leur responsabilité politique, stratégique et morale. »
« L'utilisation d'armes chimiques constitue une violation inacceptable de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) et un nouveau témoignage de la barbarie, dont le peuple syrien est victime depuis tant d'années », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.
« L'utilisation d'armes chimiques constitue une violation inacceptable de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) et un nouveau témoignage de la barbarie, dont le peuple syrien est victime depuis tant d'années », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.
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