A l’occasion du 53e anniversaire des événements du 17 octobre 1961, diverses manifestations officielles ou associatives seront organisées vendredi 17 octobre.
Un colloque en mémoire de cette funeste date, organisé par Beur FM en partenariat avec L’Humanité et le Sénat, se tiendra à la Haute Assemblée toute la journée. Les thèmes de l’histoire de l’immigration, du racisme « sous tous ses aspects », et de la sortie de l’imaginaire du colonialisme « pour créer un nouveau monde » seront abordées au cours de trois tables rondes. Un hommage sera rendu à Mouloud Aounit, Henri Alleg, Jean-Luc Einaudi, Jean-Louis Hurst et Elie Kagan, qui ont tous contribué à faire connaître les événements du 17 octobre.
Autre événement notable, une délégation de députés algériens se rendra à Paris, a annoncé fin septembre Patrick Mennucci, le président du groupe parlementaire d’amitié France-Algérie, alors en voyage dans ce pays. « Un débat riche, libre et démocratique sera au menu », a annoncé le député socialiste.
A Paris, une cérémonie sera organisée dans la matinée par la mairie devant la plaque commémorative installée en 2001 par l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, à l’angle du Pont Saint-Michel. Elle se déroulera en présence de Catherine Vieu-Charier, adjointe à la maire en charge de la mémoire et du monde combattant, et Antoinette Guhl, adjointe en charge de l’économie sociale et solidaire.
En fin de journée, un rassemblement sera organisé en ce lieu à l’appel du collectif « 17 octobre 61 ». Ce dernier a diffusé un appel, déjà signé par de nombreuses associations, demandant à l’Etat de prendre un certain nombre de mesures, notamment que « le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’Etat ». François Hollande a officiellement reconnu en 2012 la répression sanglante de la manifestation pacifique d’Algériens par la police française.
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Massacre du 17 octobre 1961 : la France amnésique ?
Jean-Luc Einaudi : honneur à ceux qui transmettent la mémoire de nos luttes
Massacre du 17 octobre 1961 : avec Hollande, la reconnaissance officielle de l’Etat
17 octobre 1961 : « Une faute politique et morale » de la France envers les Algériens
17 octobre 1961 : littérature, musique, arts de la scène, un enjeu mémoriel
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Autre événement notable, une délégation de députés algériens se rendra à Paris, a annoncé fin septembre Patrick Mennucci, le président du groupe parlementaire d’amitié France-Algérie, alors en voyage dans ce pays. « Un débat riche, libre et démocratique sera au menu », a annoncé le député socialiste.
A Paris, une cérémonie sera organisée dans la matinée par la mairie devant la plaque commémorative installée en 2001 par l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, à l’angle du Pont Saint-Michel. Elle se déroulera en présence de Catherine Vieu-Charier, adjointe à la maire en charge de la mémoire et du monde combattant, et Antoinette Guhl, adjointe en charge de l’économie sociale et solidaire.
En fin de journée, un rassemblement sera organisé en ce lieu à l’appel du collectif « 17 octobre 61 ». Ce dernier a diffusé un appel, déjà signé par de nombreuses associations, demandant à l’Etat de prendre un certain nombre de mesures, notamment que « le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’Etat ». François Hollande a officiellement reconnu en 2012 la répression sanglante de la manifestation pacifique d’Algériens par la police française.
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