Sous la pluie
Organisé par le Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien (MSRPP), ce dimanche 30 avril, à la Salle Robespierre près de la Mairie d' Ivry sur Seine, dans la banlieue parisienne, le meeting de soutien au peuple palestinien s'est déroulé dans la rue. Le Maire communiste de cette ville, Pierre Gosnat, protestant contre la présence de Salah Bardawil, élu du Conseil Législatif Palestinien, porte parole du groupe parlementaire du Hamas et éventuellement celle d'un membre des Brigades des Martyrs d' Al Aqsa, a retiré la salle aux associations organisatrices, qui « accueilleraient des organisations considérées comme terroristes ».
C'est donc dans la rue, sous la pluie, entourée d'une bonne dizaine de policiers en civils, qu'une centaine de personnes se sont réunies pour crier leur soutien au peuple palestinien et leur colère envers le maire d'Ivry qui aurait subi, selon les organisateurs, des pressions de lobby pro-israéliens auxquels la municipalité aurait cédé. « S'ils pratiquent la censure, nous pratiquerons le dialogue démocratique » scande un des organisateurs.
La seule personnalité présente fut Rabah Mhanna, membre du Bureau politique du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), unique détenteur du visa français, les deux autres étant interdits de territoire par le ministère des Affaires Etrangères sous prétexte d'appartenir à une organisation dite « terroriste ».
C'est donc dans la rue, sous la pluie, entourée d'une bonne dizaine de policiers en civils, qu'une centaine de personnes se sont réunies pour crier leur soutien au peuple palestinien et leur colère envers le maire d'Ivry qui aurait subi, selon les organisateurs, des pressions de lobby pro-israéliens auxquels la municipalité aurait cédé. « S'ils pratiquent la censure, nous pratiquerons le dialogue démocratique » scande un des organisateurs.
La seule personnalité présente fut Rabah Mhanna, membre du Bureau politique du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), unique détenteur du visa français, les deux autres étant interdits de territoire par le ministère des Affaires Etrangères sous prétexte d'appartenir à une organisation dite « terroriste ».
Interdit de s’exprimer
Après avoir installé les baffles et les micros à l'entrée d'une galerie marchande, c'est dans une parfaite illégalité que Rabah Mhanna a pris la parole, déclarant haut et fort que « toutes formes de résistances se poursuit en Palestine, et parmi elle, la résistance armée car c'est un droit international : « tout peuple occupé à le droit de résister ». Le représentant du FPLP, était interdit de parole à ce meeting, pour son appartenance au FPLP, considéré aussi comme une organisation terroriste. M. Mhanna déplore que «personne ne condamne Israël et qu'en plus, nous n'avons pas le droit de manifester ni de s'exprimer ici en France. (…) De plus, ajoute t il, l'Egypte et la Jordanie ont refusé la venue des représentants du Hamas. Les gouvernements arabes sont soumis aux Etats-Unis, mais les peuples résistent et ils sont comme vous, déterminés.»
M. Mhanna, a pu avoir en direct de son téléphone portable, le premier ministre de l'Autorité palestinienne Ismail Haniya, membre du Hamas. Ce dernier déclare que « sur place l'Embargo se fait sentir de manière forte sur notre peuple ; nous suivons avec attention le président Chirac en qui nous plaçons notre espoir afin que les aides reviennent en Palestine. A Gaza, les sorties de la ville sont bloquées, il n'y a plus d'aliments et plus de médicaments pour les familles. Plus de 140 000 fonctionnaires n'ont pas été payés depuis plus de deux mois. Cette situation est contradictoire avec les droits de l'homme et le respect de l'humanité que proclament les pays occidentaux. »
M. Mhanna, a pu avoir en direct de son téléphone portable, le premier ministre de l'Autorité palestinienne Ismail Haniya, membre du Hamas. Ce dernier déclare que « sur place l'Embargo se fait sentir de manière forte sur notre peuple ; nous suivons avec attention le président Chirac en qui nous plaçons notre espoir afin que les aides reviennent en Palestine. A Gaza, les sorties de la ville sont bloquées, il n'y a plus d'aliments et plus de médicaments pour les familles. Plus de 140 000 fonctionnaires n'ont pas été payés depuis plus de deux mois. Cette situation est contradictoire avec les droits de l'homme et le respect de l'humanité que proclament les pays occidentaux. »