Le parquet de Paris a fait appel, mercredi 20 novembre, de la condamnation de l'homme jugé pour avoir menacé de mort le proviseur du lycée Maurice-Ravel. L'homme, âgé de 27 ans, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris, lundi 18 novembre, à suivre un stage de citoyenneté ainsi qu'à 60 jours-amende, de 10 euros chacun, soit 600 €, pour avoir appelé à « brûler vif » l’ancien proviseur du lycée Maurice Ravel, à Paris.
Ce dernier, qui n'exerce plus en tant que proviseur dans cet établissement, avait fait l'objet de menaces de mort en ligne après avoir demandé à une élève de retirer son voile dans l'enceinte de l'établissement en février dernier.
Le tribunal a également condamné l'auteur des menaces de mort à verser 3 000 euros de dommages et intérêts à la victime, mais la peine prononcée a indigné une grande partie de la communauté éducative pour qui la gravité des faits a été insuffisamment prise en compte, au regard de l'affaire Samuel Paty.
Notons que le parquet avait requis de la prison contre le prévenu lors du procès qui s'est tenu en octobre. L'auteur des menaces avait alors demandé pardon à cette occasion, déclarant avoir « écrit sans réfléchir, sans penser aux conséquences que ça pourrait avoir, pour le proviseur, ses proches et sa famille ».
C'est « un jugement stupéfiant qui banalise les discours de haine contre les chefs d’établissement menacés de mort dans l’exercice de leurs fonctions », a réagi dans un communiqué l'avocat du proviseur, Me Francis Lec.
La ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, s'est aussi indignée de la décision judiciaire. Souhaitant une sanction plus ferme, le Syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN), qui s'était constitué partie civile dans l'affaire, a annoncé qu'il fait aussi appel de ce jugement.
Lire aussi :
Port du voile au lycée, menaces de mort envers le proviseur... le point sur l'affaire
Ce dernier, qui n'exerce plus en tant que proviseur dans cet établissement, avait fait l'objet de menaces de mort en ligne après avoir demandé à une élève de retirer son voile dans l'enceinte de l'établissement en février dernier.
Le tribunal a également condamné l'auteur des menaces de mort à verser 3 000 euros de dommages et intérêts à la victime, mais la peine prononcée a indigné une grande partie de la communauté éducative pour qui la gravité des faits a été insuffisamment prise en compte, au regard de l'affaire Samuel Paty.
Notons que le parquet avait requis de la prison contre le prévenu lors du procès qui s'est tenu en octobre. L'auteur des menaces avait alors demandé pardon à cette occasion, déclarant avoir « écrit sans réfléchir, sans penser aux conséquences que ça pourrait avoir, pour le proviseur, ses proches et sa famille ».
C'est « un jugement stupéfiant qui banalise les discours de haine contre les chefs d’établissement menacés de mort dans l’exercice de leurs fonctions », a réagi dans un communiqué l'avocat du proviseur, Me Francis Lec.
La ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, s'est aussi indignée de la décision judiciaire. Souhaitant une sanction plus ferme, le Syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN), qui s'était constitué partie civile dans l'affaire, a annoncé qu'il fait aussi appel de ce jugement.
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