La Gambienne Siabatou Sanneh a pris le départ du marathon de Paris, dimanche 12 avril, avec un bidon sur la tête pour sensibiliser l'opinion publique aux longues distances parcourus en Afrique pour accéder à l'eau. © AFP
Le Kényan Mark Korir a remporté le marathon de Paris, dimanche 12 avril. Mais on se souviendra moins de lui que de Siabatou Sanneh. Sandales aux pieds, cette Gambienne à la tenue traditionnelle, qui portait le dossard n°64173, a pris le départ de la course longue de 42 kilomètres avec un bidon sur la tête pour sensibiliser l'opinion publique aux longues distances parcourues en Afrique pour chercher de l'eau.
Siabatou Sanneh, pour qui Paris est le premier voyage de sa vie, portait des panneaux sur lesquels sont inscrits : « En Afrique, les femmes parcourent chaque jour cette distance pour de l'eau potable » et « Aidez-nous à réduire la distance. »
Cette action a été orchestrée par l'ONG britannique Water for Africa, qui a lancé la campagne The Marathon Walker pour financer des pompes à eau à Bullenghat, où vit Siabatou Sanneh, et dans d'autres villages de Gambie. Pour le moment, Siabatou Sanneh, avec ses deux filles âgées de 4 et 10 ans, font elles-mêmes l’aller-retour trois fois par jour pour chercher de l’eau dans de lourds bidons pour leurs besoins quotidiens.
Le coup d'éclat de l'ONG est intervenu la veille du 7e Forum mondial de l'eau, organisé cette année à Daegu et Gyeongbuk, en Corée du sud, du 12 au 17 avril, trois ans après le Forum de Marseille.
Lire aussi :
L’eau-raison et l’eau-de-vie
Journée mondiale de l'eau : revenir aux sources du scandale
Palestine : un rapport parlementaire sur l’eau dénonce l’apartheid israélien
Marseille : deux forums de l’eau pour trouver des solutions
Rachid Lahlou (Secours islamique) : « L'assainissement doit être couplé à l'accès à l'eau potable »
Siabatou Sanneh, pour qui Paris est le premier voyage de sa vie, portait des panneaux sur lesquels sont inscrits : « En Afrique, les femmes parcourent chaque jour cette distance pour de l'eau potable » et « Aidez-nous à réduire la distance. »
Cette action a été orchestrée par l'ONG britannique Water for Africa, qui a lancé la campagne The Marathon Walker pour financer des pompes à eau à Bullenghat, où vit Siabatou Sanneh, et dans d'autres villages de Gambie. Pour le moment, Siabatou Sanneh, avec ses deux filles âgées de 4 et 10 ans, font elles-mêmes l’aller-retour trois fois par jour pour chercher de l’eau dans de lourds bidons pour leurs besoins quotidiens.
Le coup d'éclat de l'ONG est intervenu la veille du 7e Forum mondial de l'eau, organisé cette année à Daegu et Gyeongbuk, en Corée du sud, du 12 au 17 avril, trois ans après le Forum de Marseille.
Lire aussi :
L’eau-raison et l’eau-de-vie
Journée mondiale de l'eau : revenir aux sources du scandale
Palestine : un rapport parlementaire sur l’eau dénonce l’apartheid israélien
Marseille : deux forums de l’eau pour trouver des solutions
Rachid Lahlou (Secours islamique) : « L'assainissement doit être couplé à l'accès à l'eau potable »