Alors qu’en France les responsables musulmans du Languedoc-Roussillon appellent au boycott de la plus importante fête du calendrier musulman pour protester contre le manque d’abattoirs notamment, en Belgique, la ville de Bruxelles avance des solutions. Pour la troisième année consécutive, la capitale belge met à disposition de la communauté musulmane toute une infrastructure pour faciliter le sacrifice des bêtes le jour de la fête, fixée au 8 décembre.
C’est au nord de la ville, sur le site du grand marché de Mabru que les musulmans pourront se réunir, après la prière matinale, pour procéder à l’abattage rituel. « Concrètement, une convention a été signée avec le Conseil consultatif des mosquées de la ville de Bruxelles pour l’animation et l’accueil des participants » peut-on lire sur le site de la municipalité. En clair, les services publics interviendront à toutes les étapes de l’organisation matérielle de l’évènement, de « la mise à disposition des lieux, l’électricité, l’égouttage, le montage des boxes d’abattage, le nettoyage du site avant, pendant et après les opérations d’abattage et la gestion de l’entrée et la sortie du site ». Des vétérinaires de la ville seront chargés de surveiller l’état sanitaire des animaux.
De son coté le Conseil consultatif des mosquées, dépêchera dix sacrificateurs pour assurer le bon déroulement des opérations. Au total, cet abattoir temporaire dispose d’une capacité de 600 à 700 bêtes. L’an dernier ce sont 235 moutons qui ont été sacrifiés, précise la municipalité.
Pour en disposer, les musulmans de Bruxelles, Saint Josse et Evere devront s’être inscrits avant le 5 décembre auprès de l’administration de leur commune. Coût du service : 15 euros par mouton et par famille. Cette redevance leur donne droit à un permis de transport et d’abattage à présenter le jour du sacrifice.
Sur le même site, la ville de Bruxelles met également à disposition une salle des fêtes qui devrait accueillir des animations, ainsi qu’un espace de prière.
C’est au nord de la ville, sur le site du grand marché de Mabru que les musulmans pourront se réunir, après la prière matinale, pour procéder à l’abattage rituel. « Concrètement, une convention a été signée avec le Conseil consultatif des mosquées de la ville de Bruxelles pour l’animation et l’accueil des participants » peut-on lire sur le site de la municipalité. En clair, les services publics interviendront à toutes les étapes de l’organisation matérielle de l’évènement, de « la mise à disposition des lieux, l’électricité, l’égouttage, le montage des boxes d’abattage, le nettoyage du site avant, pendant et après les opérations d’abattage et la gestion de l’entrée et la sortie du site ». Des vétérinaires de la ville seront chargés de surveiller l’état sanitaire des animaux.
De son coté le Conseil consultatif des mosquées, dépêchera dix sacrificateurs pour assurer le bon déroulement des opérations. Au total, cet abattoir temporaire dispose d’une capacité de 600 à 700 bêtes. L’an dernier ce sont 235 moutons qui ont été sacrifiés, précise la municipalité.
Pour en disposer, les musulmans de Bruxelles, Saint Josse et Evere devront s’être inscrits avant le 5 décembre auprès de l’administration de leur commune. Coût du service : 15 euros par mouton et par famille. Cette redevance leur donne droit à un permis de transport et d’abattage à présenter le jour du sacrifice.
Sur le même site, la ville de Bruxelles met également à disposition une salle des fêtes qui devrait accueillir des animations, ainsi qu’un espace de prière.