Après l’effort, le réconfort. Le mois du Ramadan est passé et déjà la canicule et le manque de sommeil sont vite oubliés pour laisser place à l’Aïd al-Fitr.
Si le mois de jeûne a été l’occasion d’organiser de grands iftar en famille et de se rapprocher du mieux possible des siens, l’Aïd est un rendez-vous incontournable pour adresser ses vœux. Après un premier petit déjeuner vivement recommandé pour marquer clairement la fin du jeûne, direction la mosquée pour la prière collective de l’Aïd. Les musulmans ont ensuite toute la journée pour rendre visite aux proches ou aux membres de leur famille, appeler ou utiliser les moyens de communication les plus modernes pour s’acquitter de leur devoir moral.
Si le mois de jeûne a été l’occasion d’organiser de grands iftar en famille et de se rapprocher du mieux possible des siens, l’Aïd est un rendez-vous incontournable pour adresser ses vœux. Après un premier petit déjeuner vivement recommandé pour marquer clairement la fin du jeûne, direction la mosquée pour la prière collective de l’Aïd. Les musulmans ont ensuite toute la journée pour rendre visite aux proches ou aux membres de leur famille, appeler ou utiliser les moyens de communication les plus modernes pour s’acquitter de leur devoir moral.
Les moyens choisis varient en fonction des relations avec la personne visée. Selon les premiers résultats d’un sondage Saphirnews lancé lors de la dernière dizaine du mois du Ramadan 2015, 43 % de votants privilégient les visites pour les vœux à l’attention de la famille. Les appels téléphoniques sont privilégiés par près de 25 % et les SMS utilisés par 27 % des sondés.
Les résultats sont complètement différents lorsque les vœux sont adressés aux amis ou aux collègues. Dans ce cas, c’est au contraire le SMS qui est de loin utilisé pour 59,7 % des sondés. Les appels téléphoniques sont recommandés par 17 %. Enfin, 13 % disent faire des visites.
Exit les cartes postales pour les deux catégories de personnes. Si une infime minorité déclare ne pas privilégier les mails et les réseaux sociaux pour souhaiter l’Aïd, ils sont, dans les faits, largement utilisés par les internautes pour adresser leurs vœux au plus grand nombre de personnes possible, au-delà de leur cercle d’amis et de leur répertoire téléphonique.
Exit les cartes postales pour les deux catégories de personnes. Si une infime minorité déclare ne pas privilégier les mails et les réseaux sociaux pour souhaiter l’Aïd, ils sont, dans les faits, largement utilisés par les internautes pour adresser leurs vœux au plus grand nombre de personnes possible, au-delà de leur cercle d’amis et de leur répertoire téléphonique.
La mosquée, « le meilleur moyen de voir du monde »
Ces résultats n’étonnent pas du tout Abdellah, 35 ans, qui se trouve personnellement dans les groupes majoritaires. « C’est important de visiter les membres de sa famille pour l’Aïd. Je n’imagine pas ne pas voir mes parents ni mes frères et sœurs qui habitent à proximité. C’est le moment de les embrasser et de partager un thé ou un café, mais cette fois-ci au soleil », s’amuse le chargé de communication résidant dans le Val-d’Oise. Pour pouvoir serrer la main ou embrasser ses coreligionnaires, Abdellah compte sur la prière à la mosquée : « C’est aussi le meilleur moyen de voir beaucoup de monde d’un coup et de pouvoir souhaiter une bonne fête de visu. »
Pour les autres amis ou collègues qui ne seraient pas croisés par hasard après la prière à la mosquée, le SMS est de loin privilégié. « Il faut être concret, je ne peux pas appeler tout le monde… Donc j’envoie un message que je rédige de la façon la plus personnelle possible. Le même texte pour tous », avoue-t-il. Même s‘il reconnaît qu’un message personnalisé fait toujours plaisir, Abdallah considère que, par manque de temps, il vaut mieux écrire la même chose à tous que de prendre le risque d’oublier quelqu’un.
Malika, 32 ans, a participé au sondage Saphirnews. Ses moyens de communication privilégiés sont également parmi les plus utilisés par le panel. « Mes parents habitent à 150 km de chez moi mais je n’imagine même pas ne pas aller les embrasser pour l’Aïd. J’aurais de sérieux problèmes », précise, en riant, la jeune Parisienne sans emploi. Comme elle s’oblige à célébrer cette fête au domicile parental, il lui est difficile de voir ses amis ou autres voisins. Comme Abdellah, elle prend le soin de préparer un SMS qu’elle accompagne, en revanche, d’une carte interactive. « J’aime beaucoup les cartes interactives, je trouve que c’est mieux qu’un simple texte seul. Cette année, je ne n’ai pas encore trouvé celle que je veux… Je vais attendre d’en recevoir une qui me plaise et la piquer ! », assume-t-elle.
Pour les autres amis ou collègues qui ne seraient pas croisés par hasard après la prière à la mosquée, le SMS est de loin privilégié. « Il faut être concret, je ne peux pas appeler tout le monde… Donc j’envoie un message que je rédige de la façon la plus personnelle possible. Le même texte pour tous », avoue-t-il. Même s‘il reconnaît qu’un message personnalisé fait toujours plaisir, Abdallah considère que, par manque de temps, il vaut mieux écrire la même chose à tous que de prendre le risque d’oublier quelqu’un.
Malika, 32 ans, a participé au sondage Saphirnews. Ses moyens de communication privilégiés sont également parmi les plus utilisés par le panel. « Mes parents habitent à 150 km de chez moi mais je n’imagine même pas ne pas aller les embrasser pour l’Aïd. J’aurais de sérieux problèmes », précise, en riant, la jeune Parisienne sans emploi. Comme elle s’oblige à célébrer cette fête au domicile parental, il lui est difficile de voir ses amis ou autres voisins. Comme Abdellah, elle prend le soin de préparer un SMS qu’elle accompagne, en revanche, d’une carte interactive. « J’aime beaucoup les cartes interactives, je trouve que c’est mieux qu’un simple texte seul. Cette année, je ne n’ai pas encore trouvé celle que je veux… Je vais attendre d’en recevoir une qui me plaise et la piquer ! », assume-t-elle.
Le SMS mais pas que !
Le SMS reste le plus pratique pour les envois groupés et pour le gain de temps. Désormais, des cartes personnalisées, une photographie personnelle ou, mieux, une minividéo bien sentie avec un message enregistré sont autant de moyens offerts par les smartphones pour agrémenter le SMS.
Cette multitude d’options est également valable pour la famille ou les amis résidant à l’étranger. Grâce aux applications Internet de messagerie instantanée comme Viber ou Whatsapp, les proches de l’étranger reçoivent le même message, la même carte ou la même vidéo que le collègue ou les amis qui vivent dans la même ville. Mais cette mode concerne avant tout les jeunes générations hyperconnectées. C’est plus difficile pour les grands-parents qui n’ont jamais eu de portable en leur possession.
Pour ce qui concerne les anciens, l’appel téléphonique classique est incontournable pour les grands-oncles, -tantes ou grands-parents. Samira, fonctionnaire de 39 ans originaire de la Seine-Saint-Denis, qui tient absolument à souhaiter une bonne fête de visu à sa grand-mère en Algérie, s’organise pour lancer avec elle une conversation sur Skype. Avec l’aide d’autres membres de la famille, la vieille dame s’installe devant l’écran de l’ordinateur familial et peut voir sa petite-fille et ses deux arrière-petits-enfants lui parler.
Malgré tout ces rituels, certains trouveront toujours que ce n’est pas le « charme » de l’Aïd. Que l’ambiance n’est pas au rendez-vous comme elle le serait dans un pays à majorité musulmane. Pour cela, les plus prévoyants profitent de la période estivale pour programmer leur départ en vacances au Maroc, en Tunisie, au Sénégal ou en Algérie par exemple, quelques jours avant la fin du Ramadan. « C’est une occasion de passer cette fête avec la famille qu’on ne voit pas assez souvent. Mais aussi de sentir cette effervescence, ce côté fête nationale qui nous est étranger en France », confie Safia, 29 ans, qui compte ainsi commencer ses congés d’été en beauté.
Quels que soient les modes de communication choisis, l’Aïd al-Fitr – comme l'Aïd el-Kébir – est une fête particulièrement appréciée et célébrée comme il se doit par les fidèles toutes générations confondues.
Cette multitude d’options est également valable pour la famille ou les amis résidant à l’étranger. Grâce aux applications Internet de messagerie instantanée comme Viber ou Whatsapp, les proches de l’étranger reçoivent le même message, la même carte ou la même vidéo que le collègue ou les amis qui vivent dans la même ville. Mais cette mode concerne avant tout les jeunes générations hyperconnectées. C’est plus difficile pour les grands-parents qui n’ont jamais eu de portable en leur possession.
Pour ce qui concerne les anciens, l’appel téléphonique classique est incontournable pour les grands-oncles, -tantes ou grands-parents. Samira, fonctionnaire de 39 ans originaire de la Seine-Saint-Denis, qui tient absolument à souhaiter une bonne fête de visu à sa grand-mère en Algérie, s’organise pour lancer avec elle une conversation sur Skype. Avec l’aide d’autres membres de la famille, la vieille dame s’installe devant l’écran de l’ordinateur familial et peut voir sa petite-fille et ses deux arrière-petits-enfants lui parler.
Malgré tout ces rituels, certains trouveront toujours que ce n’est pas le « charme » de l’Aïd. Que l’ambiance n’est pas au rendez-vous comme elle le serait dans un pays à majorité musulmane. Pour cela, les plus prévoyants profitent de la période estivale pour programmer leur départ en vacances au Maroc, en Tunisie, au Sénégal ou en Algérie par exemple, quelques jours avant la fin du Ramadan. « C’est une occasion de passer cette fête avec la famille qu’on ne voit pas assez souvent. Mais aussi de sentir cette effervescence, ce côté fête nationale qui nous est étranger en France », confie Safia, 29 ans, qui compte ainsi commencer ses congés d’été en beauté.
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