Le recteur de l'académie de Lyon, Alain Morvan
Le recteur s’oppose officiellement
Mercredi, le recteur de l'académie de Lyon, Alain Morvan, a annoncé qu'il s'opposait officiellement à l'ouverture du collège-lycée Al-Kindi de Décines (Rhône), près de Lyon.
"Nous avons pris connaissance mardi après-midi de la démission du futur directeur (de l'établissement) qui demandait sa réintégration dans sa fonction d'enseignant", a affirmé M. Morvan lors d'un point presse, qualifiant cette démission de "coup de théâtre juridique qui fait tomber le dossier".
Le recteur avait auparavant précisé dans un communiqué que "le droit d'ouvrir l'établissement" appartenait "à la personne physique qui a accompli les formalités". "Or, l'auteur de cette déclaration (...) m'a fait savoir qu'il renonçait à prendre la direction de l'établissement", avait-il expliqué.
"Dans ces conditions, je m'oppose à l'ouverture de cet établissement et je saisis le Conseil académique de l'éducation nationale (CAEN) de cette opposition", avait-il ajouté. Le CAEN a un mois pour rendre son avis.
"Nous avons pris connaissance mardi après-midi de la démission du futur directeur (de l'établissement) qui demandait sa réintégration dans sa fonction d'enseignant", a affirmé M. Morvan lors d'un point presse, qualifiant cette démission de "coup de théâtre juridique qui fait tomber le dossier".
Le recteur avait auparavant précisé dans un communiqué que "le droit d'ouvrir l'établissement" appartenait "à la personne physique qui a accompli les formalités". "Or, l'auteur de cette déclaration (...) m'a fait savoir qu'il renonçait à prendre la direction de l'établissement", avait-il expliqué.
"Dans ces conditions, je m'oppose à l'ouverture de cet établissement et je saisis le Conseil académique de l'éducation nationale (CAEN) de cette opposition", avait-il ajouté. Le CAEN a un mois pour rendre son avis.
Une démission contestée
Cette démission a toutefois été vigoureusement contestée par les responsables de l'association Al-Kindi porteuse du projet.
"Le nombre d'élèves prévus à la rentrée est passé de près de 600 à 150, du fait des contraintes imposées par les pouvoirs publics. Dans ce contexte, notre directeur, qui est enseignant, a simplement écrit au rectorat pour annuler sa mise en disponibilité. Mais il entend toujours être directeur, à titre bénévole", a déclaré à l'AFP Nazir Hakim, président de l'association.
"Il aura tout à fait le temps de s'en occuper, en dehors de ses heures de cours", a-t-il estimé.
M. Hakim, qui est aussi vice-président national de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), a affirmé à l'AFP qu'il protesterait de cette opposition du rectorat devant la "commission supérieure de l'Education nationale".
Lors de son point-presse, le recteur avait toutefois précisé que le motif juridique invoqué ne venait "en aucune façon se substituer aux réserves émises antérieurement en matière de sécurité", mais venait au contraire "les compléter".
"Le nombre d'élèves prévus à la rentrée est passé de près de 600 à 150, du fait des contraintes imposées par les pouvoirs publics. Dans ce contexte, notre directeur, qui est enseignant, a simplement écrit au rectorat pour annuler sa mise en disponibilité. Mais il entend toujours être directeur, à titre bénévole", a déclaré à l'AFP Nazir Hakim, président de l'association.
"Il aura tout à fait le temps de s'en occuper, en dehors de ses heures de cours", a-t-il estimé.
M. Hakim, qui est aussi vice-président national de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), a affirmé à l'AFP qu'il protesterait de cette opposition du rectorat devant la "commission supérieure de l'Education nationale".
Lors de son point-presse, le recteur avait toutefois précisé que le motif juridique invoqué ne venait "en aucune façon se substituer aux réserves émises antérieurement en matière de sécurité", mais venait au contraire "les compléter".
Il n'y a rien dans le sol ni dans l'air
Dès le début de semaine, M. Morvan avait fait part de son intention de s'opposer à cette ouverture, prévue lundi, pour des "problèmes de sécurité".
"Je me suis rendu sur place, j'ai constaté à proximité du site la présence d'une conduite de gaz à haute pression et j'ai pu voir que la grille de protection qui l'entoure n'était pas en bon état", avait-il notamment souligné.
Quelques jours auparavant, une pollution du site, occupé jusqu'en 2001 par un fabricant industriel, avait été évoquée par les pouvoirs publics.
"J'ai en ma possession des documents officiels qui prouvent qu'il n'y a rien dans le sol ni dans l'air: il nous faut chercher où maintenant? Dans le ciel?!", s'était exclamé mercredi matin Nazir Hakim, précisant déjà avoir "étudié les recours administratifs" possibles.
Voir aussi: Al-Kindi: une rentrée menacée
"Je me suis rendu sur place, j'ai constaté à proximité du site la présence d'une conduite de gaz à haute pression et j'ai pu voir que la grille de protection qui l'entoure n'était pas en bon état", avait-il notamment souligné.
Quelques jours auparavant, une pollution du site, occupé jusqu'en 2001 par un fabricant industriel, avait été évoquée par les pouvoirs publics.
"J'ai en ma possession des documents officiels qui prouvent qu'il n'y a rien dans le sol ni dans l'air: il nous faut chercher où maintenant? Dans le ciel?!", s'était exclamé mercredi matin Nazir Hakim, précisant déjà avoir "étudié les recours administratifs" possibles.
Voir aussi: Al-Kindi: une rentrée menacée