L'ancien ministre de l'Education nationale, Claude Allègre
C'est aujourd'hui que doit paraître aux éditions Plon le nouvel ouvrage de Claude Allègre intitulé La défaite en chantant. A cette occasion, l'ancien ministre du gouvernement Jospin a accordé un entretien au quotidien Libération dans lequel il revient sur la défaite de son ancien parti à la dernière présidentielle.
Concernant Ségolène Royal Claude Allègre a déclaré : "Je reste très critique sur ses capacités à devenir chef de l’Etat. Mais, contrairement à des tas de socialistes, je ne la prends pas pour une imbécile et je ne la crois pas dénuée de qualités, notamment de volonté." Mais "elle ne s’intéresse pas aux dossiers, uniquement à sa promotion" a-t-il asséné.
C'est avec François Hollande, l'ex-compagnon de Mme Royal, que l'ancien ministre de l'Education nationale est le plus sévère. "Il est le responsable principal de toute cette pagaille. Il a joué au plus fin avec tout le monde, et il a perdu. [...] Il pensait que plus le marigot était rempli de crocodiles, plus il avait de chances. Il a foutu un bordel noir." dit-il.
S'agissant de la relèvre et des jeunes "loups" socialistes que sont Manuel Vells ou Arnaud Montebourg, M. Allègre estime qu' "ils n’ont pas la moindre idée. Valls propose de remplacer le mot «socialisme» par «gauche», Montebourg, comme d’habitude, veut changer la Constitution… Il n’y a rien."
Lionel Jospin "a sa part de responsabilité" a encore déclaré Allègre, qui ajoute : "Lucidement, il pensait que les Français ne lui pardonneraient jamais son départ du 21 avril. Et il n’est entré dans la danse que parce que Hollande est venu le chercher."
"Seriez-vous devenu sarkozyste ?" demande alors le journaliste de Libération. "Je ne suis pas devenu de droite. Je me considère toujours comme socialiste. Mais je ne cotiserai plus. Je ne dis pas que Nicolas Sarkozy me séduit, mais qu’il m’impressionne" a répondu Claude Allègre.
Concernant Ségolène Royal Claude Allègre a déclaré : "Je reste très critique sur ses capacités à devenir chef de l’Etat. Mais, contrairement à des tas de socialistes, je ne la prends pas pour une imbécile et je ne la crois pas dénuée de qualités, notamment de volonté." Mais "elle ne s’intéresse pas aux dossiers, uniquement à sa promotion" a-t-il asséné.
C'est avec François Hollande, l'ex-compagnon de Mme Royal, que l'ancien ministre de l'Education nationale est le plus sévère. "Il est le responsable principal de toute cette pagaille. Il a joué au plus fin avec tout le monde, et il a perdu. [...] Il pensait que plus le marigot était rempli de crocodiles, plus il avait de chances. Il a foutu un bordel noir." dit-il.
S'agissant de la relèvre et des jeunes "loups" socialistes que sont Manuel Vells ou Arnaud Montebourg, M. Allègre estime qu' "ils n’ont pas la moindre idée. Valls propose de remplacer le mot «socialisme» par «gauche», Montebourg, comme d’habitude, veut changer la Constitution… Il n’y a rien."
Lionel Jospin "a sa part de responsabilité" a encore déclaré Allègre, qui ajoute : "Lucidement, il pensait que les Français ne lui pardonneraient jamais son départ du 21 avril. Et il n’est entré dans la danse que parce que Hollande est venu le chercher."
"Seriez-vous devenu sarkozyste ?" demande alors le journaliste de Libération. "Je ne suis pas devenu de droite. Je me considère toujours comme socialiste. Mais je ne cotiserai plus. Je ne dis pas que Nicolas Sarkozy me séduit, mais qu’il m’impressionne" a répondu Claude Allègre.
Par ailleurs, c'est demain que doit s'ouvrir l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle. Un rendez-vous auquel les principaux ténors du parti ne devraient pas participer. Martine Aubry ne veut pas rater la grande braderie de Lille, Dominique Strauss-Kahn est en campagne pour la direction du FMI, Jack Lang siège à la commission sur la réforme des institutions, Lionel Jospin s'attelle à la finalisation de son ouvrage ou encore Jean-Luc Mélenchon n'a pas trouvé d'hôtel.
Bilan, Ségolène Royal prononcera le discours d'ouverture et seul le maire de Paris Bertrand Delanoë se trouvera aux côtés de François Hollande.
Bilan, Ségolène Royal prononcera le discours d'ouverture et seul le maire de Paris Bertrand Delanoë se trouvera aux côtés de François Hollande.