Alors que le Bitcoin s’échange en ce début d’année 2018 à 13 500 dollars (11 200 euros), le grand mufti d’Egypte, Shawki Allam, a statué lundi 1er janvier sur cette monnaie digitale, l’estimant non compatible avec les règles de l’économie islamique.
L’achat comme la vente de bitcoins comporte notamment trop des risques de « fraude » pour ce dignitaire religieux. Le mufti égyptien estime que cette crypto-monnaie pouvait faciliter le financement d’activités illégales comme le terrorisme, le bitcoin n’étant sous la surveillance d’aucune autorité centralisée. Un problème qui s'ajoute aux risques induits par la bulle spéculative formée autour du bitcoin. Preuve en est de la chute brutale de sa valeur courant décembre 2017. Après avoir frôlé la barre historique des 20 000 dollars (16 5000 euros), sa valeur a brusquement chuté en quelques jours de 25 % (11 000 dollars).
Avec l’explosion de la valeur du Bitcoin, la Turquie, au travers du Diyanet, le ministère turc des Affaires religieuses, avait émis une fatwa en novembre contre cette crypto-monnaie, estimant son évaluation trop « ouverte à la spéculation » et aux « activités illégales comme le blanchiment d’argent » du fait que l’Etat ne puisse contrôler le Bitcoin.
Les premiers échanges avec le bitcoin égyptien avaient été lancés en août 2017. Cependant, face à l'engouement généré par cette crypto-monnaie, les autorités ont décidé de contre-attaquer en vue de limiter les échanges dans le pays, qui n'ont pas été frappés d'une interdiction totale jusqu'à présent. L'Autorité égyptienne de surveillance financière (EFSA) a fait savoir en décembre que le commerce de bitcoin était « illégal ». Un point de vue aujourd’hui renforcé par l'avis religieux émis par le grand mufti.
Lire aussi :
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Le grand mufti d'Egypte permet de reverser la zakat à l'armée
L’achat comme la vente de bitcoins comporte notamment trop des risques de « fraude » pour ce dignitaire religieux. Le mufti égyptien estime que cette crypto-monnaie pouvait faciliter le financement d’activités illégales comme le terrorisme, le bitcoin n’étant sous la surveillance d’aucune autorité centralisée. Un problème qui s'ajoute aux risques induits par la bulle spéculative formée autour du bitcoin. Preuve en est de la chute brutale de sa valeur courant décembre 2017. Après avoir frôlé la barre historique des 20 000 dollars (16 5000 euros), sa valeur a brusquement chuté en quelques jours de 25 % (11 000 dollars).
Avec l’explosion de la valeur du Bitcoin, la Turquie, au travers du Diyanet, le ministère turc des Affaires religieuses, avait émis une fatwa en novembre contre cette crypto-monnaie, estimant son évaluation trop « ouverte à la spéculation » et aux « activités illégales comme le blanchiment d’argent » du fait que l’Etat ne puisse contrôler le Bitcoin.
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