Alors que le prince héritier Mohammed Ben Salmane s'évertue à réformer l'image de l'Arabie Saoudite, une vague massive d'arrestations balaye le royaume depuis plusieurs mois et les femmes ne sont pas épargnées. Une dizaine d'activistes féminines ont été arrêtées, accusées de porter atteinte à la sécurité du pays.
Cette fois, Human Rights Watch (HRW), Amnesty International et plusieurs organisations de défense de droits de l’homme dénoncent depuis mercredi 22 août la décision du royaume saoudien de condamner cinq militants des droits humains à la peine capitale. Parmi ces militants, figure une femme, Israa Al-Ghomgham, une activiste chiite arrêtée en décembre 2015 avec son mari pour avoir participé à des manifestations anti-gouvernementales dans la province de Qatif.
La directrice de HRW au Moyen-Orient soutient que « demander la peine de mort pour des militants comme Israa Al-Ghomgham, qui ne sont même pas accusés de comportement violent, est monstrueux ». De son côté, Samah Hadid, directrice de campagne pour le Moyen-Orient chez Amnesty International, exhorte « les autorités saoudiennes d’abandonner leur plan immédiatement ». Pour elle, « condamner Israa Al-Ghomgham à la peine de mort enverrait un message horrible que tous les militants peuvent être ciblés de la même manière pour leur manifestation pacifique et leur activisme en faveur des droits de l’homme ».
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La directrice de HRW au Moyen-Orient soutient que « demander la peine de mort pour des militants comme Israa Al-Ghomgham, qui ne sont même pas accusés de comportement violent, est monstrueux ». De son côté, Samah Hadid, directrice de campagne pour le Moyen-Orient chez Amnesty International, exhorte « les autorités saoudiennes d’abandonner leur plan immédiatement ». Pour elle, « condamner Israa Al-Ghomgham à la peine de mort enverrait un message horrible que tous les militants peuvent être ciblés de la même manière pour leur manifestation pacifique et leur activisme en faveur des droits de l’homme ».
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