La condamnation à mort suivie de la crucifixion demeure une forme rare de sanction en Arabie Saoudite et est réservée aux crimes les plus graves. Le royaume a condamné à mort, mercredi 8 août, un homme reconnu coupable de vol, de meurtre, de tentative de meurtre et de tentative de viol, à La Mecque. La décision d’attribuer la peine maximale à ce condamné a été soutenue par la Cour suprême du pays et par le roi saoudien.
Selon le rapport de l’Agence de presse saoudienne, Elias Abulkalaam Jamadeddeen est entré par effraction au domicile d’une femme originaire de Birmanie (Myanmar), a tiré avec une arme et a poignardé à maintes reprises sa victime qui n’a pas survécu. L'individu, également d'origine birmane, a également été accusé de vol d’armes chez un homme qu’il a tenté de tuer et de tentatives de viol sur une autre femme.
À la suite de son procès, il a été condamné à la peine capitale par décapitation, une décision approuvée par les plus hautes instances juridiques et politiques en Arabie Saoudite.
Contrairement aux plusieurs titres de la presse relatant cette information, l'homme n'a pas été condamné à la crucifixion. Bien loin de la conception dite chrétienne de la crucifixion, celle-ci, dans la version saoudienne, consiste à exposer en public le corps sans vie du condamné sur une croix, très souvent jusqu'au pourrissement des chairs.
Depuis le début de l'année, au moins 65 personnes ont été exécutées en Arabie Saoudite.
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Le Vatican s'engage à lutter contre la peine de mort
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