Depuis la suppression, en août 2019, de l’autonomie du Cachemire indien par New Delhi, les portes des plus importantes mosquées de la province sont fermés et leurs abords sont extrêmement surveillés par des militaires.
Les prières hebdomadaires du vendredi, qui sont l’occasion de larges rassemblements locaux, n’y sont plus assurées. Le symbole de ces restrictions en matière de liberté de culte mises en place par les autorités indiennes est la fermeture depuis des mois de la mosquée Jama Masjid, qui n’est autre que le plus vieux lieu de culte musulman actif à Srinagar depuis le XVe siècle. Cette mosquée, qui peut accueillir en temps normal plus de 30 000 fidèles, est aujourd’hui désespérément vide.
Selon les constatations de l'AP, d’autres mosquées, plus petites, ont un accès limité mais sont très surveillées, poussant de nombreux fidèles à choisir de ne pas s’y rendre par peur d’être arrêtés. Plusieurs milliers de personnes sont, en effet, détenues, parmi lesquels de hauts responsables politiques locaux et des dignitaires religieux.
C’est l’une des nombreuses conséquences de l’instauration de l’état d’urgence, à la source de sérieuses violations des droits et des libertés des habitants d’une région à majorité musulmane, dénoncent plusieurs ONG des droits humains. Le blocage des télécommunications rend l’accès aux informations en provenance du Cachemire très difficile mais les nouvelles sur le terrain sont alarmantes, sans pour autant que les réactions internationales contre l’Inde ne soient à ce jour fortes.
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