La victoire remportée haut la main par son parti, l’ÖVP (droite conservatrice), aux élections européennes ne l'a pas sauvé. Sebastian Kurz a été évincé de la chancellerie autrichienne lundi 27 mai après une motion de censure adoptée au Parlement par ses opposants sociaux-démocrates (SPÖ), avec le soutien de ses anciens alliés d'extrême droite du Parti de la liberté (FPÖ).
Arrivé à la chancellerie après les législatives d’octobre 2017, Sebastian Kurz n’aura pas tenu deux ans à la tête de l'Autriche, malgré une cote de popularité élevée. En cause, un scandale politico-financier qui a poussé ce trentenaire à renvoyer le ministre de l’Intérieur Herbert Kickl, issu du FPÖ avec qui il avait formé une coalition gouvernementale.
Neuf jours avant les élections européennes, une vidéo a été rendue publique par la presse allemande, montrant le chef du FPÖ, Heinz-Christian Strache, nommé par Sebastian Kurz comme vice-chancelier, en train de négocier des soutiens financiers et médiatiques contre des marchés publics à une prétendue nièce d’un oligarque russe.
Si tôt le scandale dite de l'Ibizagate révélé, Heinz-Christian Strache a démissionné de la vice-chancellerie et de la direction du FPÖ. « J’ai fait une erreur et je ne veux pas que cela puisse fournir un prétexte pour affaiblir la coalition (FPÖ – ÖVP, ndlr) », avait annoncé Heinz-Christian Strache.
La dissolution de la coalition est devenue inévitable quand Sebastian Kurz a limogé le ministre de l'Intérieur Herbert Kickl, poussant d'autres membres du FPÖ au sein du gouvernement à quitter le navire avec lui. Ils ont mis leur menace à exécution et le FPÖ, dans un esprit de revanche, a soutenu la motion de censure contre Sebastian Kurz.
« Je n’arrive vraiment pas à comprendre que leurs réactions aux résultats d’hier soient une motion de censure contre ma personne, mais aussi contre l’ensemble du gouvernement. Je pense que personne dans le pays ne peut le comprendre », s’est -il exprimé après sa destitution.
Il est toutefois confiant quant à son avenir politique en Autriche. « Je vais décevoir le FPÖ et le SPÖ : je suis toujours là. Aujourd’hui, c’est le Parlement qui a pris cette décision, mais au final, ce sera le peuple qui fera son choix, et cela me réjouit d’avance », a-t-il déclaré devant le siège de son parti.
Désormais, c'est au président autrichien Alexander Van der Bellen de nommer un chancelier intérimaire pour structurer un gouvernement de transition jusqu’aux prochaines élections anticipées.
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Autriche : le voile banni des écoles primaires, la kippa préservée
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Neuf jours avant les élections européennes, une vidéo a été rendue publique par la presse allemande, montrant le chef du FPÖ, Heinz-Christian Strache, nommé par Sebastian Kurz comme vice-chancelier, en train de négocier des soutiens financiers et médiatiques contre des marchés publics à une prétendue nièce d’un oligarque russe.
Si tôt le scandale dite de l'Ibizagate révélé, Heinz-Christian Strache a démissionné de la vice-chancellerie et de la direction du FPÖ. « J’ai fait une erreur et je ne veux pas que cela puisse fournir un prétexte pour affaiblir la coalition (FPÖ – ÖVP, ndlr) », avait annoncé Heinz-Christian Strache.
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« Je n’arrive vraiment pas à comprendre que leurs réactions aux résultats d’hier soient une motion de censure contre ma personne, mais aussi contre l’ensemble du gouvernement. Je pense que personne dans le pays ne peut le comprendre », s’est -il exprimé après sa destitution.
Il est toutefois confiant quant à son avenir politique en Autriche. « Je vais décevoir le FPÖ et le SPÖ : je suis toujours là. Aujourd’hui, c’est le Parlement qui a pris cette décision, mais au final, ce sera le peuple qui fera son choix, et cela me réjouit d’avance », a-t-il déclaré devant le siège de son parti.
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