Sur le vif
Le député de Seine-Saint-Denis Eric Raoult (UMP) a demandé lundi au préfet "toute la lumière" sur les raisons du retrait de badge à des employés de l'aéroport de Roissy de confession musulmane, pour "rétablir la vérité" et "rassurer nos concitoyens de confession musulmane".
Dans ce dossier, "une meilleure communication pourrait être entreprise afin de rétablir la vérité et permettre à nos concitoyens d'éviter tout amalgame, et ainsi rassurer nos concitoyens de confession musulmane", a écrit M. Raoult au préfet de Seine-Saint-Denis Jean-François Cordet, dans une lettre dont l'AFP a obtenu une copie.
Soulignant l'"émotion" et "l'incompréhension" soulevée dans la communauté musulmane par cette affaire, le maire du Raincy déplore que "beaucoup trop de zones d'ombre, ou d'affirmations contradictoires circulent autour de cette affaire".
"Ainsi, il apparaîtrait que les faits reprochés soient exclusivement liés au culte, à des convictions personnelles et à des voyages effectués pour la plupart lors de pèlerinages ou dans des pays musulmans", poursuit le député.
M. Raoult indique ensuite au préfet qu'"il conviendrait de faire toute la lumière sur ce dossier, qui sinon, pourrait être porté devant la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) et avoir de graves conséquences pour l'image de nos institutions".
Selon le sous-préfet de Roissy, la préfecture a récemment décidé de retirer leur habilitation à travailler en zone sous-douane à quelques dizaines d'employés de Roissy, dont une "majorité de musulmans", pour des raisons de "sûreté".
Six d'entre eux ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Cergy et le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire à la suite de la plainte pour discrimination déposée par la CFDT au nom des bagagistes.
Dans ce dossier, "une meilleure communication pourrait être entreprise afin de rétablir la vérité et permettre à nos concitoyens d'éviter tout amalgame, et ainsi rassurer nos concitoyens de confession musulmane", a écrit M. Raoult au préfet de Seine-Saint-Denis Jean-François Cordet, dans une lettre dont l'AFP a obtenu une copie.
Soulignant l'"émotion" et "l'incompréhension" soulevée dans la communauté musulmane par cette affaire, le maire du Raincy déplore que "beaucoup trop de zones d'ombre, ou d'affirmations contradictoires circulent autour de cette affaire".
"Ainsi, il apparaîtrait que les faits reprochés soient exclusivement liés au culte, à des convictions personnelles et à des voyages effectués pour la plupart lors de pèlerinages ou dans des pays musulmans", poursuit le député.
M. Raoult indique ensuite au préfet qu'"il conviendrait de faire toute la lumière sur ce dossier, qui sinon, pourrait être porté devant la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) et avoir de graves conséquences pour l'image de nos institutions".
Selon le sous-préfet de Roissy, la préfecture a récemment décidé de retirer leur habilitation à travailler en zone sous-douane à quelques dizaines d'employés de Roissy, dont une "majorité de musulmans", pour des raisons de "sûreté".
Six d'entre eux ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Cergy et le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire à la suite de la plainte pour discrimination déposée par la CFDT au nom des bagagistes.
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