Le président du Bénin, Patrice Talon (en costume bleu), en compagnie de dignitaires musulmans.
Le président Patrice Talon a reçu, samedi 4 février, plusieurs représentants de l’islam béninois venus afficher leur mécontentement. Dans le cadre d’un projet d’assainissement et d’embellissement des rues, le gouvernement a pris pour la mesure d’interdire toutes les manifestations religieuses sur la voie publique.
En conséquence, les prières de rue qui se tenaient dans les grandes villes les jours du vendredi, lorsque les mosquées sont pleines, sont interdites. « Quand vous allez en Algérie, on ne prie pas sur les trottoirs. Il est interdit même de prier sur les espaces qui jouxtent les mosquées. Pourtant, c’est un pays musulman », a déclaré le président, cité par le journal béninois La Nouvelle Tribune.
Face à la cinquante de dignitaires musulmans, Patrice Talon a rassuré sur le fait que l'interdiction n'est dirigée contre aucune religion. Il a par ailleurs concédé la possibilité d’occuper les voies lors de manifestations exceptionnelles. Les fêtes de l'Aïd pourraient en être. Il a également promis un engagement de l’Etat afin de faciliter la construction de mosquées.
« Les deux camps sont satisfaits, on s'est compris », a dit à RFI Ousmane Ibrahim, premier vice-président de l'Union islamique du Bénin. « Si ensemble, nous consacrons que, désormais au Bénin, prier dans les espaces publics jouxtant les mosquées est une chose acquise définitivement, nous aurons péché contre le Bénin. Nous n’aurons pas fait du bien à l’islam », a expliqué le chef de l’Etat. Les Béninois musulmans constituent près de 25 % de la population.
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« Sortir l’islam des rues sales et encombrées »
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Face à la cinquante de dignitaires musulmans, Patrice Talon a rassuré sur le fait que l'interdiction n'est dirigée contre aucune religion. Il a par ailleurs concédé la possibilité d’occuper les voies lors de manifestations exceptionnelles. Les fêtes de l'Aïd pourraient en être. Il a également promis un engagement de l’Etat afin de faciliter la construction de mosquées.
« Les deux camps sont satisfaits, on s'est compris », a dit à RFI Ousmane Ibrahim, premier vice-président de l'Union islamique du Bénin. « Si ensemble, nous consacrons que, désormais au Bénin, prier dans les espaces publics jouxtant les mosquées est une chose acquise définitivement, nous aurons péché contre le Bénin. Nous n’aurons pas fait du bien à l’islam », a expliqué le chef de l’Etat. Les Béninois musulmans constituent près de 25 % de la population.
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