Trois semaines après les élections législatives anticipées du 18 septembre, qui avaient abouti à une très courte victoire de la coalition de droite CDU-CSU, l’Allemagne connaît enfin le nom de celle qui la dirigera durant les quatre années à venir. Le parti d’Angela Merkel, associé à la CSU bavaroise d’Edmund Stoiber, n’a en effet obtenu que quatre sièges d’avance au Bundestag sur leurs rivaux du SPD, avec 226 sièges contre 222.
Préférant sacrifier la chancellerie, et par la même Gerhard Schröder, au profit de cabinets et portefeuilles ministériels clés, le SPD a ainsi approuvé l’accession d’Angela Merkel au poste de chancelière. C’est lors de pourparlers qui se sont tenus jusque tard dans la nuit hier dimanche à Berlin, que les représentants des principaux partis en lice ont scellé un accord les unissant à la tête du pays. Angela Merkel, présidente de la CDU, Edmund Stoiber, président du parti allié de la CSU, Franz Müntefering, président du SPD, ainsi que Gerhard Schröder, le chancelier sortant, ont uni leurs efforts afin de sortir l’Allemagne de l’incertitude où elle se trouvait. Et c’est au terme de cet accord que Gerhard Schröder a renoncé à la chancellerie, fonction qu’il occupait depuis 1998.
Finalement, la nouvelle tête de l’Allemagne devrait être composée d’Angela Merkel à la chancellerie, tandis que des portefeuilles ministériels clés devraient revenir au SPD. Seraient ainsi pressentis comme lui étant attribués les ministères des Finances, des Affaires Etrangères, de la Justice et du Travail. Quant à la CDU-CSU, elle devrait occuper ceux de l’Economie (poste qui devrait revenir à Edmund Stoiber), de l’Intérieur et de la Défense. En outre, c’est au prix de concessions et de compromis concernant sa politique économique et sociale qu’Angela Merkel a réussi à se hisser au plus haut niveau.
Réagissant à la nouvelle de la coalition allemande CDU-CSU/SPD, le porte parole du parti socialiste français, Julien Dray, a exprimé son scepticisme quant à l’éventualité d’un gouvernement d’union nationale en France, qui verrait l’alliance entre les principaux partis, de la gauche (PS) et de la droite (UMP), français. « Il y a une spécificité en Allemagne, une tradition qui veut que dans des situations de crise grave il puisse y avoir des gouvernements d'union nationale », a-t-il précisé lors d’un point presse, ajoutant que « c'est une spécificité allemande, ce n'est pas une tradition française. Ce n'est pas quelque chose que nous aurions pratiqué en France ».
Préférant sacrifier la chancellerie, et par la même Gerhard Schröder, au profit de cabinets et portefeuilles ministériels clés, le SPD a ainsi approuvé l’accession d’Angela Merkel au poste de chancelière. C’est lors de pourparlers qui se sont tenus jusque tard dans la nuit hier dimanche à Berlin, que les représentants des principaux partis en lice ont scellé un accord les unissant à la tête du pays. Angela Merkel, présidente de la CDU, Edmund Stoiber, président du parti allié de la CSU, Franz Müntefering, président du SPD, ainsi que Gerhard Schröder, le chancelier sortant, ont uni leurs efforts afin de sortir l’Allemagne de l’incertitude où elle se trouvait. Et c’est au terme de cet accord que Gerhard Schröder a renoncé à la chancellerie, fonction qu’il occupait depuis 1998.
Finalement, la nouvelle tête de l’Allemagne devrait être composée d’Angela Merkel à la chancellerie, tandis que des portefeuilles ministériels clés devraient revenir au SPD. Seraient ainsi pressentis comme lui étant attribués les ministères des Finances, des Affaires Etrangères, de la Justice et du Travail. Quant à la CDU-CSU, elle devrait occuper ceux de l’Economie (poste qui devrait revenir à Edmund Stoiber), de l’Intérieur et de la Défense. En outre, c’est au prix de concessions et de compromis concernant sa politique économique et sociale qu’Angela Merkel a réussi à se hisser au plus haut niveau.
Réagissant à la nouvelle de la coalition allemande CDU-CSU/SPD, le porte parole du parti socialiste français, Julien Dray, a exprimé son scepticisme quant à l’éventualité d’un gouvernement d’union nationale en France, qui verrait l’alliance entre les principaux partis, de la gauche (PS) et de la droite (UMP), français. « Il y a une spécificité en Allemagne, une tradition qui veut que dans des situations de crise grave il puisse y avoir des gouvernements d'union nationale », a-t-il précisé lors d’un point presse, ajoutant que « c'est une spécificité allemande, ce n'est pas une tradition française. Ce n'est pas quelque chose que nous aurions pratiqué en France ».