Sur le vif
Le dîner annuel du CRIF fut l’occasion pour ses responsables de réitérer son soutien inconditionnel à Israël et, par conséquent, son opposition catégorique à toutes les formes de critiques à son égard. Europe Ecologie-Les Verts, le Front de Gauche ou encore le Parti communiste n’ont d’ailleurs pas été invités au dîner en raison de leurs positions favorables à la défense des droits des Palestiniens. Selon Richard Prasquier, président du CRIF, les Verts « diabolisent Israël et appellent à son boycott ».
Il a souligné qu'en 2011 « le nombre d'actes antisémites a diminué de 16% en France (...), les atteintes aux personnes, les plus graves, sont restées stables » mais qu'un grand nombre d’entre eux sont commis selon lui « sous le couvert de l'antisionisme ».
« L'antisionisme obsessionnel, c'est de l'antisémitisme. (…) Les militants anti-israéliens qui se distinguent dans ces activités illégales ne manquent jamais de faire valoir leur engagement universaliste en faveur des opprimés. En réalité, ils supportent souvent assez bien les massacres en Syrie, mais ils souffrent beaucoup devant des pamplemousses israéliens », poursuit-il devant le milliers de personnes conviées. Une attaque en règle contre la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) et ses militants mais qui n'est pas nouveau. Ces derniers ont toujours récusé en force les accusations d'antisémitisme, servies pour délégitimer leurs actions hautement politiques.
Répondant à Richard Prasquier, le président de la République a répondu que « chaque fois qu'un juif est injurié, ce n'est pas l'affaire des Juifs mais de 65 millions de Français. Ce n'est pas une affaire communautaire, mais une affaire nationale ». Une déclaration qui tranche avec le silence du gouvernement quant à la forte hausse des actes anti-musulmans.
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« L'antisionisme obsessionnel, c'est de l'antisémitisme. (…) Les militants anti-israéliens qui se distinguent dans ces activités illégales ne manquent jamais de faire valoir leur engagement universaliste en faveur des opprimés. En réalité, ils supportent souvent assez bien les massacres en Syrie, mais ils souffrent beaucoup devant des pamplemousses israéliens », poursuit-il devant le milliers de personnes conviées. Une attaque en règle contre la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) et ses militants mais qui n'est pas nouveau. Ces derniers ont toujours récusé en force les accusations d'antisémitisme, servies pour délégitimer leurs actions hautement politiques.
Répondant à Richard Prasquier, le président de la République a répondu que « chaque fois qu'un juif est injurié, ce n'est pas l'affaire des Juifs mais de 65 millions de Français. Ce n'est pas une affaire communautaire, mais une affaire nationale ». Une déclaration qui tranche avec le silence du gouvernement quant à la forte hausse des actes anti-musulmans.
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