Au Canada, fait très rare, un homme fait aujourd’hui face à la justice pour encouragement au génocide. André Audet est accusé d’avoir menacé de mort le Premier ministre Justin Trudeau mais également d’avoir incité au génocide des musulmans.
L’homme âgé de 62 ans avait initialement été arrêté à la fin de l’année 2019 à Boucherville, au Québec, pour incitation à la haine après que des internautes ont signalé des propos choquants sur les réseaux sociaux, rapporte la presse canadienne.
Néanmoins, face à l’ampleur des messages haineux – une centaine – découverts sous divers pseudonymes lors de la perquisition, la justice a décidé d’inculper André Audet d’encouragement au génocide, une première au Québec selon la Gendarmerie royale du Canada.
« L’accusé incitait à la mort du premier ministre Justin Trudeau et encourageait l’éradication des musulmans », fait-elle savoir. « Aucun propos violent n’est toléré. Les auteurs peuvent faire face à des accusations criminelles et sont passibles de peines sévères. Il est nécessaire de dénoncer de tels actes afin de contrer ce type de criminalité. »
Le sexagénaire, qui a comparu devant la cour lundi 13 juillet pour une inculpation formelle, a été remis en liberté. Il sera jugé le 16 octobre.
Lire aussi :
Attentat contre la mosquée de Québec : cinq fidèles honorés pour leur courage par le Canada
Canada : un homme condamné pour avoir félicité l'auteur de l'attentat de la mosquée de Québec
L’homme âgé de 62 ans avait initialement été arrêté à la fin de l’année 2019 à Boucherville, au Québec, pour incitation à la haine après que des internautes ont signalé des propos choquants sur les réseaux sociaux, rapporte la presse canadienne.
Néanmoins, face à l’ampleur des messages haineux – une centaine – découverts sous divers pseudonymes lors de la perquisition, la justice a décidé d’inculper André Audet d’encouragement au génocide, une première au Québec selon la Gendarmerie royale du Canada.
« L’accusé incitait à la mort du premier ministre Justin Trudeau et encourageait l’éradication des musulmans », fait-elle savoir. « Aucun propos violent n’est toléré. Les auteurs peuvent faire face à des accusations criminelles et sont passibles de peines sévères. Il est nécessaire de dénoncer de tels actes afin de contrer ce type de criminalité. »
Le sexagénaire, qui a comparu devant la cour lundi 13 juillet pour une inculpation formelle, a été remis en liberté. Il sera jugé le 16 octobre.
Lire aussi :
Attentat contre la mosquée de Québec : cinq fidèles honorés pour leur courage par le Canada
Canada : un homme condamné pour avoir félicité l'auteur de l'attentat de la mosquée de Québec