Sur le vif
Le tribunal correctionnel de Paris a débouté mardi la fédération des associations islamiques d'Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA), jugeant irrecevable sa plainte liée à la publication dans la presse française des caricatures de danoise.
Cette fédération, une des fédérations du Conseil français du culte musulman (CFCM), avait assigné devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, pour incitation à la haine raciale, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et le quotidien France Soir.
Ils avaient publié en février dernier des caricatures du Prophète Mohammed, initialement publiées par un journal danois en septembre 2005 et qui avaient été à l'origine de nombreuses réactions de colère dans le monde musulman pendant plusieurs mois.
Les deux titres de presse français avaient contesté devant le tribunal, le 13 juin, le droit à agir en justice de l'association.
Dans son jugement, la 17e chambre du tribunal, présidée par Nicolas Bonnal, a considéré que la FFAIACA ne pouvait agir sur le fondement de l'incitation à la haine raciale.
Les statuts de cette fédération "ne remplissent pas les conditions de fond fixées par l'article 48-1 de la loi (sur la presse, ndlr), ne comportant aucune référence au combat contre le racisme ni à l'assistance des victimes de discrimination liée à l'origine ethnique, nationale, raciale ou religieuse", affirme le jugement.
Me Philippe Missamou, avocat de la FFAIACA, a indiqué ne pas comprendre la décision du tribunal et affirmé à l'AFP qu'il entendait interjeter appel car, pour lui, la fédération est "habilitée à ester en justice".
Cette fédération, une des fédérations du Conseil français du culte musulman (CFCM), avait assigné devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, pour incitation à la haine raciale, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et le quotidien France Soir.
Ils avaient publié en février dernier des caricatures du Prophète Mohammed, initialement publiées par un journal danois en septembre 2005 et qui avaient été à l'origine de nombreuses réactions de colère dans le monde musulman pendant plusieurs mois.
Les deux titres de presse français avaient contesté devant le tribunal, le 13 juin, le droit à agir en justice de l'association.
Dans son jugement, la 17e chambre du tribunal, présidée par Nicolas Bonnal, a considéré que la FFAIACA ne pouvait agir sur le fondement de l'incitation à la haine raciale.
Les statuts de cette fédération "ne remplissent pas les conditions de fond fixées par l'article 48-1 de la loi (sur la presse, ndlr), ne comportant aucune référence au combat contre le racisme ni à l'assistance des victimes de discrimination liée à l'origine ethnique, nationale, raciale ou religieuse", affirme le jugement.
Me Philippe Missamou, avocat de la FFAIACA, a indiqué ne pas comprendre la décision du tribunal et affirmé à l'AFP qu'il entendait interjeter appel car, pour lui, la fédération est "habilitée à ester en justice".
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