Retour progressif au calme
Le feu de la révolte semble peu à peu s’apaiser dans les banlieues françaises. Seules les banlieues de province, comme à Lyon ou à Toulouse continuent, au soir du 18ème jour de révolte, à s’enflammer quelque peu. Selon un bilan provisoire en effet, dans la nuit de dimanche à lundi, environ 370 véhicules ont été incendiés, dont 76 « seulement » en Ile- de-France.
S’exprimant devant des policiers hier, Nicolas Sarkozy a réitéré sa menace d’expulser les émeutiers étrangers en situation régulière. Le ministre de l’Intérieur a même précisé que les expulsions débuteraient en début de semaine. Depuis le début des troubles, plus de 2500 personnes ont été arrêtées, et 375 d’entre elles ont déjà écopé de peines de prison ferme.
S’exprimant devant des policiers hier, Nicolas Sarkozy a réitéré sa menace d’expulser les émeutiers étrangers en situation régulière. Le ministre de l’Intérieur a même précisé que les expulsions débuteraient en début de semaine. Depuis le début des troubles, plus de 2500 personnes ont été arrêtées, et 375 d’entre elles ont déjà écopé de peines de prison ferme.
L’Elysée s’exprime enfin sur le « problème »
Le palais de l’Elysée a annoncé ce matin que le président de la République s’exprimerait ce soir à 20 heures au sujet de la crise que connaît la banlieue. Depuis le 27 octobre, date du début des événements, Jacques Chirac a brillé par son absence de réaction, préférant laisser à son premier ministre Dominique de Villepin le soin de s’exprimer et de recevoir familles de victimes et jeunes des cités, le tout sur fond de querelles politiciennes avec Nicolas Sarkozy.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, a annoncé ce matin que l’état d’urgence devait être prolongé de trois mois. Un projet de loi allant dans ce sens devrait être présenté aujourd’hui lors du conseil des ministres extraordinaire.