La secrétaire d’Etat américaine s’est entretenue mercredi matin, au deuxième et dernier jours de sa visite en Egypte, avec le président Hosni Moubarak.
Condoleezza Rice et Ahmed Aboul Gheit, ministre égyptien des Affaires étrangères.
Une fin de non-recevoir
Condoleezza Rice a indiqué mardi que le gouvernement palestinien dirigé par le Hamas, vainqueur des législatives palestiniennes du 25 janvier, devrait se consacrer à la paix et choisir entre "terrorisme et politique". "Vous ne pouvez pas avoir un pied dans le camp du terrorisme et un autre dans le camp de la politique", a-t-elle déclaré.
L'Egypte a demandé de donner "du temps" au Hamas, imposant ainsi une fin de non-recevoir à Washington qui cherche à isoler le mouvement de résistance islamique palestinien pour le contraindre à reconnaître Israël et renoncer à la violence.
Les pays donateurs (Etats-Unis, l'Union européenne et les autres) des Palestiniens, ont lié le maintien de leur aide à la reconnaissance d'Israël par le Hamas, son renoncement à la lutte armée et son acceptation des accords israélo-palestiniens passés, ce que le mouvement refuse de faire.
L'Egypte a demandé de donner "du temps" au Hamas, imposant ainsi une fin de non-recevoir à Washington qui cherche à isoler le mouvement de résistance islamique palestinien pour le contraindre à reconnaître Israël et renoncer à la violence.
Les pays donateurs (Etats-Unis, l'Union européenne et les autres) des Palestiniens, ont lié le maintien de leur aide à la reconnaissance d'Israël par le Hamas, son renoncement à la lutte armée et son acceptation des accords israélo-palestiniens passés, ce que le mouvement refuse de faire.
Le langage américain
Mohammad Nazzal, un responsable du Hamas, a affirmé à l'AFP que le langage américain de la menace renforçait la position de son mouvement.
"Les Etats-Unis n'ont pas appris que le langage de la menace ne marche pas avec le Hamas", a affirmé M. Nazzal, en visite au Caire. "Plus les Etats-Unis exercent des pressions sur le Hamas, plus le peuple palestinien soutient le Hamas".
"Les Etats-Unis n'ont pas appris que le langage de la menace ne marche pas avec le Hamas", a affirmé M. Nazzal, en visite au Caire. "Plus les Etats-Unis exercent des pressions sur le Hamas, plus le peuple palestinien soutient le Hamas".
Divergences…
Les divergences entre M. Aboul Gheit et Mme Rice ont également éclaté concernant les progrès démocratiques en Egypte, jugés insuffisants par Washington qui a suspendu les discussions sur un traité de libre-échange avec Le Caire.
Notant que depuis sa précédente visite au Caire en juin 20005, Mme Rice a souligné que "beaucoup de changements bons et d'autres moins bons" s'étaient produits dans le pays en allusion aux législatives de novembre-décembre entachées de violence.
Divergence sur la question du nucléaire iranien. M. Aboul Gheit a réaffirmé la nécessité pour Israël de rejoindre le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), plaidant pour un Proche-Orient libre de toute arme de destruction massive, s'abstenant de critiquer Téhéran. Quant à Mme Rice, elle a refusé de condamner l'Etat hébreu, qui n'a jamais reconnu posséder l'arme nucléaire, rappelant en revanche que le régime iranien "a menti pendant 18 ans" sur son programme nucléaire.
A l'issue des ses entretiens au Caire, la secrétaire d'Etat s'est rendue à Ryad avant de rencontrer à Abou Dhabi les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qu'elle appellera non seulement à s'abstenir de financer le Hamas, mais aussi à braver le régime iranien.
Notant que depuis sa précédente visite au Caire en juin 20005, Mme Rice a souligné que "beaucoup de changements bons et d'autres moins bons" s'étaient produits dans le pays en allusion aux législatives de novembre-décembre entachées de violence.
Divergence sur la question du nucléaire iranien. M. Aboul Gheit a réaffirmé la nécessité pour Israël de rejoindre le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), plaidant pour un Proche-Orient libre de toute arme de destruction massive, s'abstenant de critiquer Téhéran. Quant à Mme Rice, elle a refusé de condamner l'Etat hébreu, qui n'a jamais reconnu posséder l'arme nucléaire, rappelant en revanche que le régime iranien "a menti pendant 18 ans" sur son programme nucléaire.
A l'issue des ses entretiens au Caire, la secrétaire d'Etat s'est rendue à Ryad avant de rencontrer à Abou Dhabi les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qu'elle appellera non seulement à s'abstenir de financer le Hamas, mais aussi à braver le régime iranien.