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Damas prêt à négocier avec Israël

| Mardi 10 Octobre 2006 à 09:11

           

Lundi dans une interview à la BBC, le président syrien Bachar al Assad a déclaré qu'il était prêt à des négociations avec Israël mais s'est demandé si l'actuel gouvernement israélien était suffisamment solide pour avancer vers la paix.



Le président syrien Bachar al Assad
Le président syrien Bachar al Assad

Prêt à reprendre les négociations avec Israël

Lundi dans une interview à la BBC, le président syrien Bachar al Assad a déclaré qu'il était prêt à reprendre les négociations avec Israël mais, fait-il remarquer, les deux parties doivent aller dans la même direction.

"Le moment est venu, notamment après la guerre (...) mais cela ne signifie pas que le climat est bon pour y parvenir", a-t-il dit à la BBC.

M. Assad dit attendre de voir si le Premier ministre israélien Ehud Olmert est disposé à négocier, mais avertit: "Nous ignorons si ce gouvernement est suffisamment solide pour avancer vers la paix". Olmert a vu sa popularité plonger cet été en raison de la manière dont a été conduite la guerre contre le Hezbollah.

Il faut un arbitre

"Ainsi, la première question est-elle la suivante: le peuvent-ils (les Israéliens) et en ont-ils la volonté? L'autre question est celle-ci: la décision de la paix ne peut pas venir d'Israël, mais de Washington".

"Ce n'est pas seulement un problème qui concerne les deux parties. Il faut un arbitre. Un arbitre impartial", a ajouté le président syrien.

"C'est le rôle des Etats-Unis, c'est le rôle de soutien des Nations unies, c'est le rôle de soutien des Européens", a-t-il encore déclaré.

"Jusqu'à présent, les Etats-Unis n'ont pas la volonté de jouer ce rôle (d'arbitre)".

Nous les avons aidé politiquement

D’autre part, M. Assad dément que son pays arme le Hezbollah, mais il reconnaît que Damas a offert son soutien politique à ce parti.

Prié de dire s'il a permis que le Hezbollah utilise des armes venant de Syrie, il est catégorique: "Non. Politiquement, nous les avons aidé politiquement".

Au même moment, le numéro un syrien se dit prêt à collaborer avec la communauté internationale pour empêcher que de nouvelles armes leur parviennent.




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