Le geste peut paraître anodin. Pourtant, elles bravent la loi de leur pays. Des dizaines d’Iraniennes ont posté des photos d’elles sans voile, sur la page Facebook « Libertés furtives des femmes iraniennes ». Lancée le 3 mai par Masih Alinejad, une journaliste exilée à Londres, la page a été likée plus de 178 000 fois.
La page Facebook a été crée avec l'espoir d'initier un débat sur la possibilité pour les Iraniennes de choisir de porter ou non un foulard pour se couvrir les cheveux. Depuis la révolution islamique de 1979, il est illégal pour une femme de quitter la maison sans porter un voile, sous peine d'amende ou de peine d'emprisonnement.
Mais Masih Alinejad insiste sur le fait que cette page n’est pas politique. « Ce ne sont pas des activistes, mais des femmes normales qui parlent avec leurs cœurs », a-t-elle déclaré à la BBC.
Il est officiellement interdit de se connecter sur Facebook en Iran depuis les élections présidentielles de 2009 lorsque le régime au pouvoir craignait que les révolutionnaires ne l'utilisent pour communiquer.
L’initiative a suscité de violentes réactions des Iraniens les plus conservateurs et des médias officiels. Mercredi 7 mai, quelques milliers de manifestants ont organisé une marche dans Téhéran, scandant des slogans tels que « Mort à celles qui n'ont pas de hijab ! ». Mais ils se sont vus répondre par le pouvoir iranien que leur manifestation était illégale, car non autorisée.
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Mais Masih Alinejad insiste sur le fait que cette page n’est pas politique. « Ce ne sont pas des activistes, mais des femmes normales qui parlent avec leurs cœurs », a-t-elle déclaré à la BBC.
Il est officiellement interdit de se connecter sur Facebook en Iran depuis les élections présidentielles de 2009 lorsque le régime au pouvoir craignait que les révolutionnaires ne l'utilisent pour communiquer.
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