Yazid Sabeg veut mesurer la diversité. Interrogé, vendredi dernier par Le Monde, le commissaire à la Diversité et à l’Egalité des Chances annonce qu'il proposera à Nicolas Sarkozy de soumettre au Parlement un projet de loi en ce sens. Cette mesure clés du plan d'actions de M. Sabeg sera présentée le 20 mars au président de la République. Elle risque de relancer le débat très sensible sur les "statistiques ethniques" remarque le quotidien.
"Il ne s'agit pas d'établir des fichiers mais de mesurer les facteurs discriminants autres que sociaux" explique Yazid Sabeg. Le commissaire à la diversité propose de confier à un comité de réflexion "très pluraliste", le soin de mettre en place un dispositif de mesure du " ressenti d’appartenance ". Les personnes interrogées, le seront sur la base du volontariat et de l’anonymat.
"Il s'agit de demander aux personnes comment elles se définissent, ce qu'elles ressentent" précise-t-il, en dehors de toute référence au lieu de naissance, à la nationalité des parents ou au patronyme. "A l'heure où l'on se soucie de la cohésion nationale, il n'est pas pertinent de renvoyer constamment les individus à leurs origines", relève M. Sabeg.
En décembre dernier, Nicolas Sarkozy avait jugé nécessaire que la France se dote "d'outils statistiques" qui, "sans traduire une lecture ethnique de notre société", "permettent de mesurer sa diversité, pour identifier précisément ses retards et mesurer ses progrès". Ainsi, insistait-il, "l'égalité des chances doit cesser d'être théorique pour devenir réelle", rappelle le quotidien.
Un sujet délicat qui risque de déclencher de vives polémiques, quel que soit le bord politique, si le Président suit l’avis de son commissaire.
"Il ne s'agit pas d'établir des fichiers mais de mesurer les facteurs discriminants autres que sociaux" explique Yazid Sabeg. Le commissaire à la diversité propose de confier à un comité de réflexion "très pluraliste", le soin de mettre en place un dispositif de mesure du " ressenti d’appartenance ". Les personnes interrogées, le seront sur la base du volontariat et de l’anonymat.
"Il s'agit de demander aux personnes comment elles se définissent, ce qu'elles ressentent" précise-t-il, en dehors de toute référence au lieu de naissance, à la nationalité des parents ou au patronyme. "A l'heure où l'on se soucie de la cohésion nationale, il n'est pas pertinent de renvoyer constamment les individus à leurs origines", relève M. Sabeg.
En décembre dernier, Nicolas Sarkozy avait jugé nécessaire que la France se dote "d'outils statistiques" qui, "sans traduire une lecture ethnique de notre société", "permettent de mesurer sa diversité, pour identifier précisément ses retards et mesurer ses progrès". Ainsi, insistait-il, "l'égalité des chances doit cesser d'être théorique pour devenir réelle", rappelle le quotidien.
Un sujet délicat qui risque de déclencher de vives polémiques, quel que soit le bord politique, si le Président suit l’avis de son commissaire.