Ce n'est pas la France du mérite que nous voulons
Lors des Cinquièmes Entretiens de l’Emploi, organisés par l’ANPE dans le cadre de l’année européenne de l’égalité des chances (thème : « Emploi et diversité »), François Fillon a fait part de sa volonté "d'accélérer" la lutte contre les discriminations.
"Je ne veux plus jamais entendre dire que telle entreprise réclame des candidats BBR (bleu blanc rouge) ou que telle autre élimine d'office les candidatures postées dans telle banlieue", a lancé M. Fillon à la Maison de la Chimie, à Paris.
"Plus jamais de candidats triés à vue, sur simple photo! Plus jamais de Tarek ou de Hocine obligés de se rebaptiser Jean-Pierre ou Patrick pour obtenir un simple entretien", a ajouté le Premier ministre. "Cela, ce n'est pas la France du mérite que nous voulons."
Le Premier ministre a estimé que l'accord national interprofessionnel de 2006 sur le sujet "doit encore trouver ses effets dans les entreprises". "La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) le constate: la lutte contre ces discriminations progresse, mais trop lentement", a-t-il déploré.
"Je ne veux plus jamais entendre dire que telle entreprise réclame des candidats BBR (bleu blanc rouge) ou que telle autre élimine d'office les candidatures postées dans telle banlieue", a lancé M. Fillon à la Maison de la Chimie, à Paris.
"Plus jamais de candidats triés à vue, sur simple photo! Plus jamais de Tarek ou de Hocine obligés de se rebaptiser Jean-Pierre ou Patrick pour obtenir un simple entretien", a ajouté le Premier ministre. "Cela, ce n'est pas la France du mérite que nous voulons."
Le Premier ministre a estimé que l'accord national interprofessionnel de 2006 sur le sujet "doit encore trouver ses effets dans les entreprises". "La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) le constate: la lutte contre ces discriminations progresse, mais trop lentement", a-t-il déploré.
Lutter contre l’ensemble des discriminations
M. Fillon a marqué sa volonté de lutter contre l'ensemble des discriminations à l'emploi, qu'elles soient liées au sexe, à l'âge, au handicap et aux origines. Il n’a pas annoncer de mesures précises.
Il a confirmé que les discriminations liées au sexe "seront au cœur de la conférence sur l'égalité professionnelle entre hommes et femmes qui réunira fin novembre les partenaires sociaux". Cette conférence "déterminera une série de mesures concrètes que l'Etat s'engagera à soutenir" et "relancera la négociation collective sur l'égalité salariale".
Le Premier ministre a enfin prévenu qu'il n'excluait pas "d'aller encore plus loin pour faire disparaître les verrous sociaux, fiscaux ou réglementaires" qui découragent l'emploi des seniors.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2008, examiné cette semaine à l'Assemblée nationale, alourdit les taxes sur les mises à la retraite d'office et les préretraites.
Il a confirmé que les discriminations liées au sexe "seront au cœur de la conférence sur l'égalité professionnelle entre hommes et femmes qui réunira fin novembre les partenaires sociaux". Cette conférence "déterminera une série de mesures concrètes que l'Etat s'engagera à soutenir" et "relancera la négociation collective sur l'égalité salariale".
Le Premier ministre a enfin prévenu qu'il n'excluait pas "d'aller encore plus loin pour faire disparaître les verrous sociaux, fiscaux ou réglementaires" qui découragent l'emploi des seniors.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2008, examiné cette semaine à l'Assemblée nationale, alourdit les taxes sur les mises à la retraite d'office et les préretraites.