Le Conseil des anciens d'un village indien situé dans l'Etat de l'Haryana a décidé d'interdire, mardi 18 septembre, les prénoms dits musulmans pour les nouveaux-nés, les prières en public et le port de la barbe. Cela se passe à Titoli, dans le nord de l'Inde, qui compte une majorité d'hindous. Ces décisions interviennent après la mort d’un veau en août, un décès que les habitants ont attribué à un musulman, bien que les circonstances de la mort de l’animal restent jusque-là inconnues.
Outre ces interdictions, le président de l’association des résidents Suresh Nambardar, a affirmé que la parcelle de terrain utilisé par les musulmans pour les rites funéraires allait être prise par le Conseil des anciens (ou panchayat) et qu’un autre terrain situé à l’extérieur du village leur serait accordé à la place.
Selon Rajbir, un représentant musulman local cité par The Telegraph, les quelque 800 musulmans vivant dans le village ont accepté la décision du panchayat afin de « maintenir l'harmonie ». Il a rappelé que les musulmans du village avaient gardé « leurs noms hindous depuis la Partition (en 1947, ndlr) et ne porte pas de barbe ou de bonnet ».
Puisqu'il leur ait également interdit de célébrer la prière à l’extérieur de leur foyer, Rajbir a laissé entendre qu’ils allaient dès lors parcourir « environ 8 à 10 km jusqu’à la ville de Rohtak pour célébrer la prière les vendredis et en d’autres occasions », le village n’ayant pas encore de mosquée.
La décision n'a rien de constitutionnel mais, à ce jour, rien n'est entrepris pour mettre fin à ces mesures discriminatoires. Une association locale a condamné cette décision qui pousserait les musulmans à se résigner par peur de subir des représailles.
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Outre ces interdictions, le président de l’association des résidents Suresh Nambardar, a affirmé que la parcelle de terrain utilisé par les musulmans pour les rites funéraires allait être prise par le Conseil des anciens (ou panchayat) et qu’un autre terrain situé à l’extérieur du village leur serait accordé à la place.
Selon Rajbir, un représentant musulman local cité par The Telegraph, les quelque 800 musulmans vivant dans le village ont accepté la décision du panchayat afin de « maintenir l'harmonie ». Il a rappelé que les musulmans du village avaient gardé « leurs noms hindous depuis la Partition (en 1947, ndlr) et ne porte pas de barbe ou de bonnet ».
Puisqu'il leur ait également interdit de célébrer la prière à l’extérieur de leur foyer, Rajbir a laissé entendre qu’ils allaient dès lors parcourir « environ 8 à 10 km jusqu’à la ville de Rohtak pour célébrer la prière les vendredis et en d’autres occasions », le village n’ayant pas encore de mosquée.
La décision n'a rien de constitutionnel mais, à ce jour, rien n'est entrepris pour mettre fin à ces mesures discriminatoires. Une association locale a condamné cette décision qui pousserait les musulmans à se résigner par peur de subir des représailles.
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