Visuel « This will also pass », 2012, bronze, collection de l’artiste © Hossein Valamanesh, ADAGP, Paris, 2021
Depuis le 23 septembre, l’Institut des cultures d’islam (ICI) présente l’exposition « Puisque tout passe » signée de Hossein Valamanesh. L’artiste plasticien australien d’origine iranienne explore depuis plus de 40 ans les thèmes de l’amour, de la nature et de la spiritualité à travers une grande diversité de médiums, « formant une œuvre intime et universelle d’une cohérence totale inspirée à la fois par ses racines et sa terre d’adoption » où il est installé depuis 1973.
Une sélection d’œuvres propose notamment de « découvrir sa démarche imprégnée par les écrits de Djalâl ad-Dîn Rûmî, poète mystique persan du 13e siècle ayant profondément influencé le soufisme ».
Lire aussi : L’épreuve de l’amour : pourquoi la parole de Rûmî est plus que jamais d’actualité
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« Mêlant l’humour surréaliste et la sobriété de l’arte povera, Hossein Valamanesh conjugue librement de multiples références évoquant ses souvenirs d’enfance, son expérience de l’exil ou encore le profond lien spirituel qu’entretiennent les Aborigènes avec leur environnement, et les fait converger dans une prise de conscience de l’impermanence des choses et des êtres, "Puisque tout passe" », explique l’ICI.
L’exposition « Puisque tout passe » – en référence, pour l’artiste, à un proverbe répandu en Iran exprimant le caractère éphémère de la vie – s’accompagne d’une programmation pluridisciplinaire mêlant arts de la scène, tables rondes, conférences et films. Des conférences sur l'évolution géopolitique et culturelle de l’Iran contemporain (le 2 décembre) et sur le multiculturalisme australien (le 13 janvier) sont aussi au programme.
Une visite contée, poétique et musicale est prévu le 15 janvier avec la spécialiste de littérature persane Leïli Anvar qui entend proposer une création inédite mêlant la démarche artistique d’Hossein Valamanesh aux vers de Djalal ad-Din Rumi pour permettre aux visiteur de « déambuler de façon intime dans l’univers de l’artiste, à la découverte de ses références culturelles et de ses sources d’inspirations ».
Une offre dédiée est proposée au jeune public. Outre les visites guidées, les enfants sont invités à participer les mercredis après-midi et pendant les vacances scolaires à un atelier de pratique artistique visant à réaliser des toupies en papier plié inspirées d'une des nombreuses œuvres présentée dans l’exposition. « La rotation de celles-ci rappelle la danse des derviches tourneurs, source d’inspiration de l’artiste Hossein Valamanesh », signifie l’ICI, qui vante « une manière ludique et créative de découvrir comment le simple mouvement giratoire fait allusion à l’infiniment grand comme à l’infiniment petit de l’univers : de la ronde des planètes à celle des molécules ».
L’exposition « Puisque tout passe » – en référence, pour l’artiste, à un proverbe répandu en Iran exprimant le caractère éphémère de la vie – s’accompagne d’une programmation pluridisciplinaire mêlant arts de la scène, tables rondes, conférences et films. Des conférences sur l'évolution géopolitique et culturelle de l’Iran contemporain (le 2 décembre) et sur le multiculturalisme australien (le 13 janvier) sont aussi au programme.
Une visite contée, poétique et musicale est prévu le 15 janvier avec la spécialiste de littérature persane Leïli Anvar qui entend proposer une création inédite mêlant la démarche artistique d’Hossein Valamanesh aux vers de Djalal ad-Din Rumi pour permettre aux visiteur de « déambuler de façon intime dans l’univers de l’artiste, à la découverte de ses références culturelles et de ses sources d’inspirations ».
Une offre dédiée est proposée au jeune public. Outre les visites guidées, les enfants sont invités à participer les mercredis après-midi et pendant les vacances scolaires à un atelier de pratique artistique visant à réaliser des toupies en papier plié inspirées d'une des nombreuses œuvres présentée dans l’exposition. « La rotation de celles-ci rappelle la danse des derviches tourneurs, source d’inspiration de l’artiste Hossein Valamanesh », signifie l’ICI, qui vante « une manière ludique et créative de découvrir comment le simple mouvement giratoire fait allusion à l’infiniment grand comme à l’infiniment petit de l’univers : de la ronde des planètes à celle des molécules ».
Mise à jour lundi 17 janvier : Hossein Valamanesh est décédé brutalement samedi 15 janvier, apprend-t-on par l’ICI, qui a rendu « un hommage personnel à l’homme ». L’artiste « posait un regard tendre et lucide sur le monde, soulignant l’impermanence des choses et des êtres avec humour, délicatesse, liberté et poésie. L’amour – eshgh en farsi – est au cœur de toute sa vie et de son œuvre, inspirée par les écrits du poète persan Rûmi. Son souvenir vit à travers son art et la bienveillance de ses mots ».
« Puisque tout passe », de Hossein Valamanesh
A l’Institut des cultures d’islam (ICI)
Du 23 septembre 2021 au 13 février 2022
Pour en savoir plus sur la programmation, c’est ici
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