C’est sur les ondes de France Inter que la jeune romancière Fatima Daas a été invitée, lundi 7 septembre, pour parler de son ouvrage, La Petite Dernière. Son roman semi-fictif, sorti fin août, raconte le parcours sinueux d’une jeune femme qui doit concilier, non sans difficultés, ses multiples identités : Française, d’origine algérienne, vivant en banlieue, musulmane et lesbienne.
Face à Léa Salamé, Fatima Daas, qui assume aussi bien son identité de musulmane et de lesbienne, a affirmé son point de vue sur l’homosexualité en islam. « Je n'ai aucune envie de réformer cette religion-là, que je considère que je ne suis personne pour dire que ce n’est pas un péché donc aujourd'hui je considère que c'est un péché », a-t-elle déclaré.
A la remarque de la journaliste que sa prise de position est « incroyable », Fatima Daas lui répond alors : « C’est difficile de faire porter cette parole-là car on a l’habitude de nous faire trancher et de choisir (…). Moi, j’essaie justement de chercher l’endroit de la complexité. De continuer à dire : "Ok, c’est un péché mais on n’est pas parfait. Ok, on pèche, on aime les femmes mais on aime aussi Dieu". Et cela, c'est important pour moi. »
Face à Léa Salamé, Fatima Daas, qui assume aussi bien son identité de musulmane et de lesbienne, a affirmé son point de vue sur l’homosexualité en islam. « Je n'ai aucune envie de réformer cette religion-là, que je considère que je ne suis personne pour dire que ce n’est pas un péché donc aujourd'hui je considère que c'est un péché », a-t-elle déclaré.
A la remarque de la journaliste que sa prise de position est « incroyable », Fatima Daas lui répond alors : « C’est difficile de faire porter cette parole-là car on a l’habitude de nous faire trancher et de choisir (…). Moi, j’essaie justement de chercher l’endroit de la complexité. De continuer à dire : "Ok, c’est un péché mais on n’est pas parfait. Ok, on pèche, on aime les femmes mais on aime aussi Dieu". Et cela, c'est important pour moi. »
Avec La Petite Dernière, « je n’avais pas envie de faire un journal intime, mais de la littérature », a-t-elle indiqué, confiant en toute fin d’interview sa peur « qu'on arrête de parler de (son) écriture » et qu’elle soit « récupérée » par des mouvements militants de toute sorte. Avec son premier roman, Fatima Daas fait assurément une entrée littéraire remarquée.
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