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Sur le vif

France - Israël : un match nul mais très politique dénoncé par les solidaires de Gaza

Rédigé par Lina Farelli | Vendredi 15 Novembre 2024 à 12:05

           


France - Israël : un match nul mais très politique dénoncé par les solidaires de Gaza
Le match France - Israël qui s'est tenu jeudi 14 novembre à Saint-Denis n'entrera pas dans les annales de l'histoire du football. Les deux équipes se sont quittées sur un score nul mais le monde se souviendra davantage des à-côtés du sport en raison du contexte géopolitique dans laquelle la rencontre s'est inscrite.

Un dispositif sécuritaire exceptionnel a été mis en place pour l'occasion, avec 4 000 policiers et gendarmes déployés autour et dans le stade de Saint-Denis, ainsi que dans les transports en commun. L'équipe israélienne comme leurs supporters ont été sous très bonne garde. Environ 16 000 personnes étaient présentes dans les tribunes alors que le stade peut accueillir jusqu'à 80 000 supporters.

En revanche, la tribune d'honneur était pleine, signe de la portée hautement politique de ce match. Outre Emmanuel Macron et son le Premier ministre, Michel Barnier, les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient présents pour appuyer leur soutien à la tenue d'une telle rencontre.

Alors qu'Israël continue de mettre Gaza à feu et à sang, un rassemblement pro-palestinien réunissant environ 500 personnes - et initialement prévu à Saint-Denis - s'est tenu à Aubervilliers le soir du match. Les protestataires, venu à l'appel d'associations dont le collectif Urgence Palestine ou encore de syndicats et de partis comme La France insoumise, ont dénoncé un « match de la honte » en plein « génocide » ; un signe d'impunité pour Israël qui doit cesser, martèlent les manifestants au lendemain de la grande mobilisation contre un gala pro-israélien.

« En applaudissant ce match, le gouvernement français, une fois de plus, se montre complice de l’État israélien et de son armée, alors que celle-ci a arrêté deux gendarmes français il n’y a même pas une semaine ! Cela rend l’État français inaudible. Comment Benyamin Netanyahou ne le considérerait pas comme un blanc-seing ? », a fait valoir sur X le député LFI de la Seine-Saint-Denis, Éric Coquerel. Présent à la manifestation, il a salué un boycott des supporters français.

Quelques drapeaux palestiniens ont par ailleurs été déployés dans l'enceinte du stade malgré leur interdiction formelle. Seuls les drapeaux français et israéliens avaient le droit d'entrer.

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