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François Fillon entend poursuivre 'l'oeuvre de sa vie'

| Vendredi 13 Juin 2008 à 08:56

           

Invité jeudi 12 juin de l'émission présentée sur la chaîne France 2 par Arlette Chabot, 'A vous de juger', le Premier ministre François Fillon faisait sa première grande apparition médiatique depuis sa nomination il y a un an. Reconnaissant qu'il existait "des tensions" avec Nicolas Sarkozy, il les a imputées au fait qu'il faille chaque jour "gérer des centaines de décisions".



Le Premier ministre François Fillon
Le Premier ministre François Fillon
Le Premier ministre François Fillon était l'invité jeudi 12 juin de l'émission A vous de juger, présentée par Arlette Chabot sur France 2. Venu expliqué les réformes menées par son gouvernement, M. Fillon a lancé, s'agissant de la pédagogie : "On va rattraper le retard ce soir."

François Fillon a par ailleurs insisté sur sa volonté de poursuivre "l'oeuvre de sa vie", à savoir "la mise en route de réformes que je défends depuis des années et des années", "la transformation la plus profonde de la société française depuis 25 ou 30 ans".

Qualifiant d'"irréelle" la manière dont la presse décrit ses relations avec le président de la République Nicolas Sarkozy, François Fillon a déclaré : "Depuis 1 an, il n'y a pas un seul sujet de désaccord de fond. Si j'avais un désaccord, j'en tirerais les conséquences". "Il y a eu des tensions", a-t-il cependant reconnu, parce qu'il "faut gérer tous les jours des centaines de décisions" et que "la vie quotidienne est difficile".

S'agissant des réformes à venir, le Premier ministre a souligné ne pas avoir renoncé à "l'idée d'essayer d'améliorer la vie quotidienne des Français". "Au 1er janvier 2009, il y aura dans notre pays un revenu de solidarité active", a-t-il promis, ajoutant qu'il sera "mis en place par un texte législatif qui sera examiné par le parlement à l'automne."

Sur la hausse vertigineuse du prix de l'essence, M. Fillon a déclaré que Paris, soutenue par Medrid et Berlin, allait demander à l'Union européenne de pouvoir réduire la TVA sur les carburants quand le prix du pétrole augmente trop.

Sur les 35 heures, "nous voulons que les Français qui veulent travailler plus de 35 heures puissent le faire", a-t-il expliqué.




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