La Grande Mosquée de Lyon.
« On fait venir des imams de Libye à chaque Ramadan mais l’année dernière cela n’intéressait personne », constate Kamel Kabtane, le recteur de la Grande Mosquée de Lyon. Il faut dire que, cette année, les circonstances sont bien particulières car les force de l’OTAN soutiennent depuis quelques mois la rébellion libyenne contre l’autorité du « Guide suprême » Mouammar Kadhafi. Mais, attention, précise le recteur, la venue de ces imams n’a rien de politique : il s’agit d’avoir de bons récitateurs du Coran pour « combler un vide » et de marquer sa « solidarité » avec le peuple libyen.
Répondre à un besoin
Le ministère des Affaires étrangères et de l’Intérieur ont aidé la mosquée à faire venir les imams de la région de Benghazi, comme l'indique Libération ce mardi 2 août. Présents depuis dimanche 31 juillet, ils resteront jusqu’à la fin du mois de Ramadan. L’occasion de partager avec les fidèles leur fine connaissance du Coran. « Nous avons l’habitude de recevoir lors du mois de Ramadan des imams avec de grandes qualités de récitation et une voix particulière », explique Kamel Kabtane. Ils complèteront, tout au long du mois, la lecture du Coran, au cours de sessions retransmises en direct sur la WebTV de la mosquée GML TV.
Ce type d’initiative semble avoir des retombées positives sur la renommée de la Grande Mosquée de Lyon. A titre d’exemple, l’annonce du début du mois de Ramadan dimanche dernier en direct sur GML TV, a réuni plus de 3 000 fidèles internautes. « Cela donne une idée des besoins de la communauté », analyse Kamel Kabtane.
Ce type d’initiative semble avoir des retombées positives sur la renommée de la Grande Mosquée de Lyon. A titre d’exemple, l’annonce du début du mois de Ramadan dimanche dernier en direct sur GML TV, a réuni plus de 3 000 fidèles internautes. « Cela donne une idée des besoins de la communauté », analyse Kamel Kabtane.
Un succès social
Et les besoins ne sont pas uniquement d’ordre spirituel. La distribution de repas de rupture du jeûne, par les bénévoles de la mosquée, a été victime de son succès ce lundi 1er août, premier jour du mois de Ramadan. « On a été débordé avec plus de 700 personnes alors que nous avions prévu pour 600, s’alarme Kamel Kabtane, il faut dire que la situation sociale est de plus en plus difficile, nous accueillons des étudiants isolés, des familles monoparentales, des chômeurs etc.».
Pour le recteur, la crise sociale est bien palpable dans sa communauté. Il y a quinze ans, la mosquée accueillait une cinquantaine de personnes pour les repas de rupture du jeûne. Aujourd’hui, les 15 bénévoles doivent faire face à un afflux important et envisagent de mieux s’organiser pour distribuer dattes, chorba et plats cuisinés, sur différents emplacements.
En plus de cette action sociale locale, la mosquée collecte des fonds pour acheter des médicaments à destination des hôpitaux de Benghazi. Un Ramadan 2011 sous le signe de la solidarité avec les frères libyens, pour la Grande Mosquée de Lyon.
Pour le recteur, la crise sociale est bien palpable dans sa communauté. Il y a quinze ans, la mosquée accueillait une cinquantaine de personnes pour les repas de rupture du jeûne. Aujourd’hui, les 15 bénévoles doivent faire face à un afflux important et envisagent de mieux s’organiser pour distribuer dattes, chorba et plats cuisinés, sur différents emplacements.
En plus de cette action sociale locale, la mosquée collecte des fonds pour acheter des médicaments à destination des hôpitaux de Benghazi. Un Ramadan 2011 sous le signe de la solidarité avec les frères libyens, pour la Grande Mosquée de Lyon.