Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale
Service minmum à l'école
Dans un entretien exclusif accordé ce matin au quotidien Le Figaro, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos estime qu'"environ 1 900 communes, qui représentent 8,5 millions de Français, ont décidé d'accueillir les enfants dont les enseignants font grève".
En ce jour de grève dans la fonction publique, c'est le service minimum d'accueil à l'école, un système inédit en France, qui doit être mis à l'épreuve. "Il n'y a pas de seuil absolu à partir duquel cette première expérience pourrait être considérée comme un succès ou un échec", estime pourtant le ministre de l'Education, pour qui "c'est une première étape, qui ne peut que s'améliorer par la suite, quand les communes auront pris l'habitude du dispositif". En effet, le dispositif est libre d'application par les communes françaises.
Le service minimum d'accueil à l'école vise à payer des agents municipaux afin que ces derniers gardent les enfants les jours de grève. En échange, les mairies qui appliquent le dispositif se voient rémunérées à hauteur des retenues faites sur les salaires des enseignants grévistes.
En ce jour de grève dans la fonction publique, c'est le service minimum d'accueil à l'école, un système inédit en France, qui doit être mis à l'épreuve. "Il n'y a pas de seuil absolu à partir duquel cette première expérience pourrait être considérée comme un succès ou un échec", estime pourtant le ministre de l'Education, pour qui "c'est une première étape, qui ne peut que s'améliorer par la suite, quand les communes auront pris l'habitude du dispositif". En effet, le dispositif est libre d'application par les communes françaises.
Le service minimum d'accueil à l'école vise à payer des agents municipaux afin que ces derniers gardent les enfants les jours de grève. En échange, les mairies qui appliquent le dispositif se voient rémunérées à hauteur des retenues faites sur les salaires des enseignants grévistes.
'Pas de raison de faire grève'
Ce jeudi 24 janvier, ce sont près de 5 millions de fonctionnaires qui sont appelés à faire grève par sept syndicats : la CGT, la FSU, la CFDT, FO, la CFTC, l'Unsa et Solidaires. Ceux-ci demandent "en urgence" des négociations concernant les salaires et les suppressions de postes.
Pour Eric Woerth, le ministre du Budget et de la Fonction publique, "il n'y a pas de raison de faire grève. La grève est une mauvaise réponse. Les salaires ne sont pas la seule raison du mal être des fonctionnaires. Le point d'indice n'est pas l'alpha et l'oméga de la politique salariale du gouvernement. Il faut des mesures d'ordre général. Je suis d'accord pour que le point d'indice progresse en 2008, comme il a progressé en 2007".
A l'Education nationale, plus de 11 000 postes ne devraient pas être renouvelés en 2008, tandis que la Fonction publique d'Etat devrait voir près de 23 000 postes supprimés en tout.
Pour Jean-Marc Canon, de la CGT, "le gouvernement a reconnu des pertes de pouvoir d'achat pour une partie de ses agents et a promis un mécanisme de compensation, mais il n'a toujours pas fourni de précision sur le dispositif".
Pour Eric Woerth, le ministre du Budget et de la Fonction publique, "il n'y a pas de raison de faire grève. La grève est une mauvaise réponse. Les salaires ne sont pas la seule raison du mal être des fonctionnaires. Le point d'indice n'est pas l'alpha et l'oméga de la politique salariale du gouvernement. Il faut des mesures d'ordre général. Je suis d'accord pour que le point d'indice progresse en 2008, comme il a progressé en 2007".
A l'Education nationale, plus de 11 000 postes ne devraient pas être renouvelés en 2008, tandis que la Fonction publique d'Etat devrait voir près de 23 000 postes supprimés en tout.
Pour Jean-Marc Canon, de la CGT, "le gouvernement a reconnu des pertes de pouvoir d'achat pour une partie de ses agents et a promis un mécanisme de compensation, mais il n'a toujours pas fourni de précision sur le dispositif".