L'ancien ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine
"C'est une réflexion politique pour répondre à la question que m'avait posée le président dans sa lettre du 2 juillet : est-ce qu'il faut que la France reconsidère sa posture dans le monde globalisé, est-ce qu'elle ne doit pas défendre ses intérêts et ses idées d'une autre façon ?" a déclaré hier l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, à l'issue d'un entretien qu'il a eu avec le Président de la République Nicolas Sarkozy, et au cours duquel il lui a remis ses conclusions et réflexions sur la place de la France dans le monde.
S'agissant de la mondialisation, Hubert Védrine a estimé que "les Français auraient intérêt à passer d'une attitude de méfiance, qui est finalement stérile, à une attitude dynamique autour d'un consensus que pourraient formuler les autorités politiques, aussi bien la majorité que l'opposition", ajoutant : "J'ai vu le président très intéressé par cette démarche et j'espère que mes amis de gauche seront intéressés également".
Face à la presse, Hubert Védrine a déclaré : "Il faut continuer à avoir une politique étrangère de la France, ce serait un contre-sens de l'abandonner. [...] Nous sommes occidentaux, européens mais nous avons des intérêts spécifiques". "La France aurait bien tort d'abandonner sa politique africaine" a encore précisé M. Védrine, qui estime que notre pays "doit garder la politique arabe, tout en la modernisant, en changeant le ton, le style. Mais avoir une politique arabe en soi n'est pas contestable".
Se disant "reconnaissant au président Sarkozy" et approuvant "cette démarche consistant à demander des avis indépendants et libres, même en dehors de son camp politique pour alimenter un débat national sur cette question", Hubert Védrine a déclaré qu'il avait "pris ça comme une contribution d'un homme libre et expérimenté qui peut lui apporter des choses", précisant que son rapport "n'est pas une liste de propositions, pas un rapport technocratique mais une réflexion plus politique".
Le rapport d'Hubert Védrine devrait être rendu public aujourd'hui par l'Elysée.
S'agissant de la mondialisation, Hubert Védrine a estimé que "les Français auraient intérêt à passer d'une attitude de méfiance, qui est finalement stérile, à une attitude dynamique autour d'un consensus que pourraient formuler les autorités politiques, aussi bien la majorité que l'opposition", ajoutant : "J'ai vu le président très intéressé par cette démarche et j'espère que mes amis de gauche seront intéressés également".
Face à la presse, Hubert Védrine a déclaré : "Il faut continuer à avoir une politique étrangère de la France, ce serait un contre-sens de l'abandonner. [...] Nous sommes occidentaux, européens mais nous avons des intérêts spécifiques". "La France aurait bien tort d'abandonner sa politique africaine" a encore précisé M. Védrine, qui estime que notre pays "doit garder la politique arabe, tout en la modernisant, en changeant le ton, le style. Mais avoir une politique arabe en soi n'est pas contestable".
Se disant "reconnaissant au président Sarkozy" et approuvant "cette démarche consistant à demander des avis indépendants et libres, même en dehors de son camp politique pour alimenter un débat national sur cette question", Hubert Védrine a déclaré qu'il avait "pris ça comme une contribution d'un homme libre et expérimenté qui peut lui apporter des choses", précisant que son rapport "n'est pas une liste de propositions, pas un rapport technocratique mais une réflexion plus politique".
Le rapport d'Hubert Védrine devrait être rendu public aujourd'hui par l'Elysée.