« Pour combattre l'islamo-fascisme, l'unité doit être notre force », a martelé Manuel Valls ce matin sur RTL suite aux deux fusillades de Copenhague dimanche 15 février.
Le Premier ministre a utilisé pour la première fois cette expression « islamo-fascisme », se confortant dans ses prises de positions hostiles (violentes ?) à l'encontre de ses concitoyens de confession musulmane.
Il a également ajouté que : « Il ne faut céder ni à la peur, ni à la division. Mais il faut en même temps poser tous les problèmes: combattre le terrorisme, mobiliser la société autour de la laïcité, combattre l'antisémitisme. »
Il existe un problème, que Manuel Valls a au mieux omis, au pire délibérément mis de côté, c'est cette islamophobie qu'une partie des décisions prises par son gouvernement génère depuis les attentats de début janvier. Cette réticence à reconnaître la réalité que vit notre pays ne fait que renforcer le discours de ceux que le gouvernement prétend combattre.
En utilisant une expression telle que « islamo-fascisme », Manuel Valls cède de plus en plus aux islamophobes et refuse de combattre un phénomène qui gangrène notre société et qui menace plus que jamais la cohésion sociale. Si l'unité doit faire la force, elle doit se concentrer autour des valeurs humanistes et fraternelles qui fondent notre République et non pas sur la construction d'un ennemi intérieur ni sur la stigmatisation d'une partie de la population, qui souffre déjà depuis des années de l'ambiance délétère qui règne dans notre pays.
Manuel Valls veut que « l'islam de France assume, qu'il prenne totalement ses responsabilités ». Le CCIF n'a eu de cesse de dénoncer les amalgames dangereux qui exigent des musulmans de montrer patte blanche et de s'excuser pour des actes qu'ils n'ont ni commis ni soutenus.
Aujourd'hui, c'est justement à l'Etat qu'il appartient de prendre ses responsabilités, de reconnaître ses manquements et de prendre la pleine mesure des enjeux historiques auxquels notre pays fait face. Lutter contre toutes les formes de racisme, sans distinction aucune, c'est lutter contre la violence et le radicalisme sous toutes ses formes.
Puisque Manuel Valls parle de fascisme, alors dénonçons les dérives que nous observons depuis plus d'un mois qui se traduisent par des violations des droits et des libertés des citoyens, et qui ont amené Amnesty International a interpellé la France sur ses agissements.
Le Premier ministre a utilisé pour la première fois cette expression « islamo-fascisme », se confortant dans ses prises de positions hostiles (violentes ?) à l'encontre de ses concitoyens de confession musulmane.
Il a également ajouté que : « Il ne faut céder ni à la peur, ni à la division. Mais il faut en même temps poser tous les problèmes: combattre le terrorisme, mobiliser la société autour de la laïcité, combattre l'antisémitisme. »
Il existe un problème, que Manuel Valls a au mieux omis, au pire délibérément mis de côté, c'est cette islamophobie qu'une partie des décisions prises par son gouvernement génère depuis les attentats de début janvier. Cette réticence à reconnaître la réalité que vit notre pays ne fait que renforcer le discours de ceux que le gouvernement prétend combattre.
En utilisant une expression telle que « islamo-fascisme », Manuel Valls cède de plus en plus aux islamophobes et refuse de combattre un phénomène qui gangrène notre société et qui menace plus que jamais la cohésion sociale. Si l'unité doit faire la force, elle doit se concentrer autour des valeurs humanistes et fraternelles qui fondent notre République et non pas sur la construction d'un ennemi intérieur ni sur la stigmatisation d'une partie de la population, qui souffre déjà depuis des années de l'ambiance délétère qui règne dans notre pays.
Manuel Valls veut que « l'islam de France assume, qu'il prenne totalement ses responsabilités ». Le CCIF n'a eu de cesse de dénoncer les amalgames dangereux qui exigent des musulmans de montrer patte blanche et de s'excuser pour des actes qu'ils n'ont ni commis ni soutenus.
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