Le procès de l’homme, qui avait appelé dans un tweet à violer la militante antiraciste Rokhaya Diallo s’ouvre vendredi 6 décembre. Le prévenu est un jeune handicapé de 23 ans, qui travaille à la RATP. « Il faut violer cette conne de rokaya comme ça fini le racisme », avait tweeté le jeune homme dans la nuit du 14 au 15 juin dernier. Rokhaya Diallo avait alors aussitôt fait une capture d’écran de ce tweet nauséabond et décidé de porter plainte.
Mais retrouver l’auteur du tweet ne fut pas aisé car il utilisait un pseudonyme sur Twitter et la direction du réseau social refusa, dans un premier temps, de délivrer son identité. « Ils ont répondu qu’ils ne donneraient pas l’identité de la personne à moins d’une décision judiciaire. J’ai donc fait une déposition auprès de la police », explique à 20 minutes, Rokhaya Diallo.
Finalement, fin novembre, l’auteur du tweet est retrouvé. « C’est important que les gens se rendent comptent qu’il ne peut pas y avoir un sentiment d’impunité sur Twitter. J’ai aussi décidé d’attaquer au nom de toutes les personnes qui n’ont pas les moyens, en termes de temps et de coût, de saisir la justice », argue la fondatrice de l’association antiraciste Les Indivisibles.
Jugé devant le tribunal correctionnel de Paris, l’auteur du tweet visant la militante risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour incitation à une infraction sexuelle.
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Racisme : Rokhaya Diallo, visée par un appel au viol, porte plainte
Mais retrouver l’auteur du tweet ne fut pas aisé car il utilisait un pseudonyme sur Twitter et la direction du réseau social refusa, dans un premier temps, de délivrer son identité. « Ils ont répondu qu’ils ne donneraient pas l’identité de la personne à moins d’une décision judiciaire. J’ai donc fait une déposition auprès de la police », explique à 20 minutes, Rokhaya Diallo.
Finalement, fin novembre, l’auteur du tweet est retrouvé. « C’est important que les gens se rendent comptent qu’il ne peut pas y avoir un sentiment d’impunité sur Twitter. J’ai aussi décidé d’attaquer au nom de toutes les personnes qui n’ont pas les moyens, en termes de temps et de coût, de saisir la justice », argue la fondatrice de l’association antiraciste Les Indivisibles.
Jugé devant le tribunal correctionnel de Paris, l’auteur du tweet visant la militante risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour incitation à une infraction sexuelle.
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