Le courage de Salah Farah a été salué au plus haut sommet de l’Etat kenyan. Il fait partie de ces musulmans qui se sont opposés aux shebabs somaliens lorsque ces derniers ont attaqué un bus le 22 décembre 2015.
Alors que les terroristes voulaient séparer les musulmans des chrétiens afin de les assassiner, Salah Farah s’est dressé devant eux pour dire « non », ce qu’il a payé de sa vie. En se dressant tel un bouclier humain, le professeur, qui est père de quatre enfants âgés de 2 à 10 ans, est visé par des balles. Transporté à l’hôpital, il y est soigné mais finit par décéder près d'un mois après son admission. Il fait partie des morts provoqués par l'attaque. Un drame qui avait tué sur le coup deux personnes mais qui aurait pu être très lourd si les passagers musulmans s'étaient pliés aux ordres des shebabs.
Le président kényan Uhuru Kenyatta a décerné, jeudi 31 mars, un titre honorifique à titre posthume à Salah Farah. Il a été décoré de l'Ordre du grand guerrier, l'une des plus hautes distinctions du pays.
« Il est mort en protégeant des personnes qu'il ne connaissait pas, parce qu'il croyait en la liberté de culte et qu’il savait que chaque vie, quelle que soit la conviction qu’elle porte, est sacrée », a déclaré le chef de l'Etat dans un discours tenu au Parlement. « Il est un symbole puissant de l'ambition de notre pays à atteindre pleinement l'unité de notre nation, ainsi qu'un rappel dramatique du rôle de chacun pour protéger nos libertés », a-t-il ajouté.
Une campagne de crowdfunding a permis de récolter pour sa famille 600 000 shillings kényans, soit environ 5 200 euros.
Lire aussi :
Au Kenya, des chrétiens sauvés grâce au courage de musulmans
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Le président kényan Uhuru Kenyatta a décerné, jeudi 31 mars, un titre honorifique à titre posthume à Salah Farah. Il a été décoré de l'Ordre du grand guerrier, l'une des plus hautes distinctions du pays.
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