le président Loukachenko
L’illégitime Loukachenko
Les Conclusions de l’OSCE sont sans appel, le scrutin présidentiel biélorusse est « non démocratique ». Critiquant d’une part « le harcèlement » dont sont victimes les opposants au régime, les citoyens ont du de plus, supporté différentes formes d’intimidations de la part des autorités biélorusses. « Je suis particulièrement choqué par les menaces proférées hier par le chef de la sûreté de l'Etat biélorusse, selon lesquelles des manifestants pacifiques pourraient être accusés de terrorisme et encourir de huit années d'emprisonnement à la peine de mort » a déclaré le Ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht : Président en exercice de l'OSCE. Pendant le scrutin, de nombreux observateurs officiels ont rencontré des difficultés pour entrer dans le pays. Certains ont été repoussés à la frontière ou retenus à l'aéroport.
La diplomatie américaine pose aussi ses doutes, qualifiant Alexandre Loukachenko de «dernier dictateur d'Europe».
Les opposants au régime ont donc décidé de réclamer la révision du scrutin et manifeste depuis deux jours sur la place d’Octobre à Minsk. Allant ainsi à l’encontre des autorités, ces manifestants risques gros, cependant selon eux, la présence de plusieurs journalistes étrangers sur la place dissuade une intervention policière. Sous les yeux du monde il est certes difficile d’écraser l’opposition. De plus, de nombreux diplomates étrangers se sont déplacés sur la place pour soutenir le mouvement. Lettonne Maira Mora, qui préside le groupe de représentants de l'UE à Minsk, mais aussi les ambassadeurs français, italien, anglais, allemand ainsi que les chargés d'affaires tchèque et slovaque étaient présents.
«Nous soutenons un processus démocratique et non un homme. Nous soutenons tout ce qui nous semble favoriser ici l'émergence de la démocratie», a indiqué un diplomate sous couvert d'anonymat.
La diplomatie américaine pose aussi ses doutes, qualifiant Alexandre Loukachenko de «dernier dictateur d'Europe».
Les opposants au régime ont donc décidé de réclamer la révision du scrutin et manifeste depuis deux jours sur la place d’Octobre à Minsk. Allant ainsi à l’encontre des autorités, ces manifestants risques gros, cependant selon eux, la présence de plusieurs journalistes étrangers sur la place dissuade une intervention policière. Sous les yeux du monde il est certes difficile d’écraser l’opposition. De plus, de nombreux diplomates étrangers se sont déplacés sur la place pour soutenir le mouvement. Lettonne Maira Mora, qui préside le groupe de représentants de l'UE à Minsk, mais aussi les ambassadeurs français, italien, anglais, allemand ainsi que les chargés d'affaires tchèque et slovaque étaient présents.
«Nous soutenons un processus démocratique et non un homme. Nous soutenons tout ce qui nous semble favoriser ici l'émergence de la démocratie», a indiqué un diplomate sous couvert d'anonymat.
La Russie se félicite du scrutin
Malgré les opposants, Alexandre Loukachenko a donc été réélu avec plus de 82% des voix ; un résultat qui rappel l’époque soviétique. La Russie pour sa part, se félicite de ce scrutin. Vladimir Poutine a transmis, lundi, un télégramme au président biélorusse : « Les résultats du scrutin prouvent la confiance des électeurs en la politique que vous menez ».
Face aux critiques, le ministère russe des affaires étrangères regrette que « Les conclusions de l'OSCE, loin de surprendre, suscitent malheureusement de plus en plus de déception en raison du parti pris ». De plus, selon la diplomatie russe, les conclusions de l’OSCE sont contradictoires ; précisant qu’on ne peut pas parler d’un scrutin « non démocratique » et en même temps d’une « situation stable et pacifique » le jour de l'élection.
Face aux critiques, le ministère russe des affaires étrangères regrette que « Les conclusions de l'OSCE, loin de surprendre, suscitent malheureusement de plus en plus de déception en raison du parti pris ». De plus, selon la diplomatie russe, les conclusions de l’OSCE sont contradictoires ; précisant qu’on ne peut pas parler d’un scrutin « non démocratique » et en même temps d’une « situation stable et pacifique » le jour de l'élection.