L’Inde a expulsé, jeudi 4 octobre, sept Rohingyas vers la Birmanie (Myanmar) après un verdict rendu la veille par la Cour Suprême indienne qui s’est ralliée à la cause du gouvernement. Ils étaient incarcérés en Inde depuis 2012 pour entrée illégale.
Ils s'appellent Mohammad Inus, Mohammad Sabir Ahmed, Mohammad Jamal, Salam Mohammad Muknoul Khan, Mohammad Rohimuddin et Mohammad Jamal Hussain. Ces Rohingyas ont fui la Birmanie en raison des violences et des persécutions dont ils ont été victimes dans ce pays. Mais l'Inde leur a refusé l'asile, préférant les incarcérés durant les cinq dernières années avant d'être récemment remis à des officiels birmans à une frontière commune dans l'État du Manipur, dans le nord-est du pays, bien que leur avocat ait tout fait pour leur obtenir un statut de demandeurs d’asiles,
Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme à l’instar de Human Rights Watch soutiennent que « l’expulsion de ces hommes les exposerait à de graves risques de torture et de mauvais traitements », insistant d’ailleurs sur la violation du « droit international » qu’occasionne de tels expulsions. La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme Tendayi Achiume a, quant à elle, dénoncé « un déni flagrant de leur droit à la protection ».
On estime aujourd'hui entre 18 000 (selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés - UNHCR) et 40 000 (selon les autorités de New Delhi) le nombre de Rohingyas réfugiés en Inde. Le gouvernement indien, tenu par les nationalistes du Parti du peuple indien (BJP), y entrevoit une menace pour la sécurité du pays. Bien qu'il reconnaisse les conséquences diplomatiques qui en découleraient, c'est la « considération de l’intérêt national » qui prime. Il n'augure rien de bon pour les Rohingyas exilés en Inde.
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