La Fédération des sports iraniens a, par l’intermédiaire d’une lettre ouverte, banni officiellement la zumba le 7 juin dernier. Cette pratique sportive venu de Colombie, qui mélange à la fois la danse et la fitness, serait, selon elle, « non conforme aux valeurs de l’Islam ».
« Les activités physiques comme la zumba, qui demandent de faire des mouvements rythmés ou de la danse sous toutes les formes, ne sont pas légaux en aucune façon. L'interdiction de tels mouvements est donc requise », a déclaré Ali Majdara. Cette danse devenu très populaire en Iran irrite un certain nombre de responsables religieux. L’un d’entre eux a même rappelé que « tout mouvement harmonieux ou exercice rythmique, s’il est pour la recherche de plaisir, est interdit ».
Le gérant d'une salle de sport à Téhéran, cité par la BBC, a déclaré qu'il ne compte pas mettre fin à cette activité : « Nous enseignons la zumba depuis 12 à 13 ans et, s’ils l’interdisent, nous continuerons notre classe sous un autre nom. (…) La zumba est l’une des activités les plus rentables et les clubs ne peuvent pas l’ignorer ». Une amatrice de zumba a indiqué que cette interdiction est une revanche des extrémistes contre les élans modérés du président Hassan Rohani. « Les extrémistes veulent défaire ce qui a été promis par le président Rohani », a-t-elle souligné, et donc « nous, en tant que femmes, sommes privées d’un petit bonheur ».
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