Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale
Les ministres européens "ont donné un accord unanime sur les principes, les objectifs, la présentation et la structure du Pacte", a déclaré le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Brice Hortefeux.
Le Pacte européen sur l'immigration et l'asile, un des projets que la France entend défendre durant sa présidence de l'Union européenne, a été présenté aux ministres de la Justice et de l'Intérieur des 27 ce lundi 7 juillet, et retravaillé sous la pression des Espagnols et de pays scandinaves. Parmi les modifications apportées au texte, l'obligation du contrat d'intégration aux candidats à l'immigration et l'interdiction des régularisations massives d'immigrés illégaux ont été supprimés par les Espagnols. Pour le ministre de l'Intérieur du pays, Alfredo Perez Rubalcaba, qui s'est dit "satisfait des changements", "le pacte reflète la politique espagnole de l'immigration".
Pour la Suède et la Finlande, le pacte revisité est "bon" puisqu'il ne donne pas selon eux l'impression que l'Europe se retranche dans une forteresse.
"L'Union européenne n'a pas les moyens d'accueillir dignement tous les migrants qui espèrent y trouver une vie meilleure", peut-on lire dans le Pacte, selon lequel il est "impératif que chaque Etat-membre prenne en compte les intérêts de ses partenaires dans la définition et la mise en oeuvre de ses politiques d'immigration, d'intégration et d'asile".
Avec ce texte, que la France espère voir ratifié par les Etats-membres de l'UE en octobre lors d'un sommet à Bruxelles, les régularisations massives d'immigrés en situation illégale, effectuées par l'Espagne et vivement critiquées par Nicolas Sarkozy qui y voit un "appel d'air", se verront limitées "au cas par cas et non générales, dans le cadre des législations nationales, pour des motifs humanitaires ou économiques".
Mais "il revient à chaque Etat-membre de décider des conditions d'admission sur son territoire des migrants légaux et de fixer, le cas échéant, leur nombre".
Le Pacte européen sur l'immigration et l'asile, un des projets que la France entend défendre durant sa présidence de l'Union européenne, a été présenté aux ministres de la Justice et de l'Intérieur des 27 ce lundi 7 juillet, et retravaillé sous la pression des Espagnols et de pays scandinaves. Parmi les modifications apportées au texte, l'obligation du contrat d'intégration aux candidats à l'immigration et l'interdiction des régularisations massives d'immigrés illégaux ont été supprimés par les Espagnols. Pour le ministre de l'Intérieur du pays, Alfredo Perez Rubalcaba, qui s'est dit "satisfait des changements", "le pacte reflète la politique espagnole de l'immigration".
Pour la Suède et la Finlande, le pacte revisité est "bon" puisqu'il ne donne pas selon eux l'impression que l'Europe se retranche dans une forteresse.
"L'Union européenne n'a pas les moyens d'accueillir dignement tous les migrants qui espèrent y trouver une vie meilleure", peut-on lire dans le Pacte, selon lequel il est "impératif que chaque Etat-membre prenne en compte les intérêts de ses partenaires dans la définition et la mise en oeuvre de ses politiques d'immigration, d'intégration et d'asile".
Avec ce texte, que la France espère voir ratifié par les Etats-membres de l'UE en octobre lors d'un sommet à Bruxelles, les régularisations massives d'immigrés en situation illégale, effectuées par l'Espagne et vivement critiquées par Nicolas Sarkozy qui y voit un "appel d'air", se verront limitées "au cas par cas et non générales, dans le cadre des législations nationales, pour des motifs humanitaires ou économiques".
Mais "il revient à chaque Etat-membre de décider des conditions d'admission sur son territoire des migrants légaux et de fixer, le cas échéant, leur nombre".