« Vérité ». C’est le terme qu’ont composé des milliers d’opposants libanais à l’aide de bougies dès dimanche soir dans les rues de Beyrouth. Un mois jour pour jour après la mort de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, l’opposition antisyrienne réclame la vérité. Et après la mobilisation monstre du Hezbollah prosyrien, les opposants à la présence syrienne doivent prouver leur force et leur assise populaire. S’agissant de
Après la démonstration de force du principal parti chiite libanais Hezbollah, qui bénéficie d’une grande popularité, et qui l’a prouvé en mobilisant en masse ses partisans, l’opposition libanaise à la présence syrienne se doit d’être à la hauteur. En ce jour anniversaire, un mois après la mort de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, ses partisans réclament la vérité au sujet des circonstances de sa mort.
Dès hier soir, des milliers de beyrouthins se sont retrouvés sur
Au même moment, Bashar Al Assad, qui recevait à Alep le représentant spécial de l’ONU, Terje Roed-Larsen, promettait de retirer toutes ses troupes du Liban ainsi que ses services de renseignements, conformément à la résolution 1559 des Nations Unies, et selon un calendrier prochainement établi.