La France à la traîne dans les pays du Golf

"On a du travail à faire dans la région. On est en retard » a résumé Nicolas Sarkozy lors d’une conférence de presse au Koweït cette semaine. A Bahreïn, cela fait 19 ans qu’un président français n’avait pas été reçu en visite officielle souligne le magazine économique Trade arabia. Une réalité qui pèse dans le contexte de concurrence mondiale et pousse Nicolas Sarkozy a prendre son bâton de pèlerin. Le Président a promis de défendre les entreprises Françaises dans cette région et de ramener des contrats. Après une visite surprise à Bagdad, il a voulu marqué l’intérêt de la France pour cette région pour contre balancer l’influence britannique et américaine. Il a surtout été question de gros contrat. Des accords dans le domaine militaire ont été signé avec Bahreïn que Nicolas Sarkozy considère comme le centre financier de référence au Moyen Orient avec la finance islamique. Des accords dans le domaine de la santé ont été signés dans ces pays. Au Koweït, la France a également engagé des discussions pour l’achat éventuel par ce pays de "14 à 28 Rafales", les avions de combat français. M. Sarkozy a fixé l’échéance de ces discussions "à la fin de l’année". L’achat éventuel d’avion Rafales a également été évoqué à Oman. Lors de son passage en Irak, il encouragé les entreprises françaises a investir dans le pays lors d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Il s’est ensuite exprimé sur le processus de paix en Palestine pour soutenir toutes les bonnes volontés dans la région. La France a bien évidemment une carte a jouer dans cette région qui possède les fonds souverains les plus important au monde.


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