Le dirigeant libyen Moammar Kadhafi
Un mémorandum d’entente
La visite du président Sarkozy intervient moins de 24 heures après la libération des six praticiens bulgares, condamnés à la peine de mort, accusés d'avoir inoculé le virus du sida dans un hôpital libyen.
Abdelrahman Chalgham, ministre libyen des Affaires étrangères, a fait savoir aux journalistes que les deux dirigeants avaient signé un mémorandum d'entente sur un partenariat entre Paris à Tripoli portant sur un réacteur nucléaire visant à désaler l'eau de mer pour la Libye.
"L'objectif, c'est de viser la fourniture à la Libye d'un réacteur nucléaire qui permette de répondre à un de ses besoins importants, c'est-à-dire la fourniture d'eau potable", a dit le secrétaire général de la présidence française Claude Guéant à des journalistes. "L'eau potable est rare en Libye, donc l'objectif c'est de permettre la désalination de l'eau de mer" par l'énergie nucléaire, a-t-il ajouté.
Abdelrahman Chalgham, ministre libyen des Affaires étrangères, a fait savoir aux journalistes que les deux dirigeants avaient signé un mémorandum d'entente sur un partenariat entre Paris à Tripoli portant sur un réacteur nucléaire visant à désaler l'eau de mer pour la Libye.
"L'objectif, c'est de viser la fourniture à la Libye d'un réacteur nucléaire qui permette de répondre à un de ses besoins importants, c'est-à-dire la fourniture d'eau potable", a dit le secrétaire général de la présidence française Claude Guéant à des journalistes. "L'eau potable est rare en Libye, donc l'objectif c'est de permettre la désalination de l'eau de mer" par l'énergie nucléaire, a-t-il ajouté.
Il n’y a aucun lien
Nicolas Sarkozy a assuré mercredi soir à Tripoli qu'il n'y avait "aucun lien" entre l'éventuelle fourniture à la Libye d'un réacteur nucléaire et la libération des infirmières bulgares.
Interrogé lors d'un point de presse informel à l'occasion de sa visite en Libye, pour savoir s'il y avait un lien entre les deux, M. Sarkozy a affirmé: "il n'y a aucun lien". "Le seul, c'est que si les infirmières n'avaient pas été relâchées, je ne serais pas venu", a-t-il dit.
Outre ce memorandum, Bernard Kouchner a signé avec son homologue libyen un accord cadre de partenariat et un accord de coopération en matière de défense et d'industrie de défense, a déclaré David Martinon, porte-parole de la présidence de la République.
De son côté, le secrétaire d'Etat à la Coopération, Jean-Marie Bockel, a signé avec son homologue libyen un accord de coopération dans le domaine de la recherche scientifique, un autre dans celui de l'enseignement supérieur et un programme triennal de mise en oeuvre de la coopération culturelle, scientifique et technique.
Interrogé lors d'un point de presse informel à l'occasion de sa visite en Libye, pour savoir s'il y avait un lien entre les deux, M. Sarkozy a affirmé: "il n'y a aucun lien". "Le seul, c'est que si les infirmières n'avaient pas été relâchées, je ne serais pas venu", a-t-il dit.
Outre ce memorandum, Bernard Kouchner a signé avec son homologue libyen un accord cadre de partenariat et un accord de coopération en matière de défense et d'industrie de défense, a déclaré David Martinon, porte-parole de la présidence de la République.
De son côté, le secrétaire d'Etat à la Coopération, Jean-Marie Bockel, a signé avec son homologue libyen un accord de coopération dans le domaine de la recherche scientifique, un autre dans celui de l'enseignement supérieur et un programme triennal de mise en oeuvre de la coopération culturelle, scientifique et technique.
Je suis heureux d'être dans votre pays pour parler de l'avenir
Arrivé dans l'après-midi, Nicolas Sarkozy s'est rendu immédiatement au palais de Bab Azizia, un immense complexe où Mouammar Kadhafi a pour habitude de planter sa tente quand il est à Tripoli. Le leader libyen a emmené Nicolas Sarkozy faire la visite du bâtiment détruit par un bombardement américain en 1986.
Sur le livre d'or, M. Sarkozy a écrit: "je suis heureux d'être dans votre pays pour parler de l'avenir".
Dans un communiqué conjoint, les deux pays affirment "leur volonté de donner un nouvel élan aux relations bilatérales et de bâtir un partenariat stratégique". Le Guide libyen a ensuite offert dans la soirée un dîner en l'honneur de M. Sarkozy.
A l'issue de cette visite la deuxième, après Jacques Chirac en novembre 2004, d'un président français depuis l'indépendance de la Libye en 1951, M. Sarkozy devait se rendre jeudi au Sénégal et vendredi au Gabon.
Sur le livre d'or, M. Sarkozy a écrit: "je suis heureux d'être dans votre pays pour parler de l'avenir".
Dans un communiqué conjoint, les deux pays affirment "leur volonté de donner un nouvel élan aux relations bilatérales et de bâtir un partenariat stratégique". Le Guide libyen a ensuite offert dans la soirée un dîner en l'honneur de M. Sarkozy.
A l'issue de cette visite la deuxième, après Jacques Chirac en novembre 2004, d'un président français depuis l'indépendance de la Libye en 1951, M. Sarkozy devait se rendre jeudi au Sénégal et vendredi au Gabon.