Sur le vif
Près de deux mois après la mort de Béji Caïd Essebsi, le peuple tunisien a été appelé à participer aux élections présidentielles dimanche 15 septembre, qui est également, hasard du calendrier, la Journée internationale de la démocratie.
Pour ce deuxième scrutin démocratique pour la Tunisie qui s'est déroulé dans le calme, le taux de participation aux élections s'est élevé à seulement 45 %. Un faible taux qui a poussé le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) à pousser un coup de gueule peu avant la fermeture des bureaux de vote afin d'appeler les électeurs, en particulier les jeunes, à placer un bulletin dans les urnes, malheureusement sans grand effet.
« C’est le signe d’une désaffection très profonde, le ras-le-bol d’une classe politique qui n’a pas répondu aux attentes économies et sociales », a analysé auprès de l'AFP le politologue Hamza Meddeb, ajoutant que « le dégoût de la classe politique semble se traduire par un vote par des outsiders ».
Le taux de participation en forte baisse par rapport à la première élection présidentielle de 2014 pourrait, en effet, ne pas être la seule surprise du scrutin.
Selon les sondages de sorties des urnes publiés par des instituts privés tunisiens, Kais Saied, un universitaire indépendant, arrive en tête du premier tour alors même qu'il a mené une campagne électorale sans grands moyens et sans un meeting organisé. Son challenger serait Nabil Karoui, un patron de presse emprisonné depuis 24 août pour blanchiment d’argent et fraude fiscale, finissent en tête du scrutin, aux dépens des grands partis. Tous deux ont revendiqué une victoire mais c'est l’ISIE qui délivrera, mardi 17 septembre, les résultats définitifs.*
Le second tour de l'élection est fixé au 23 octobre prochain, en même temps que les élections législatives.
*Mise à jour : L'ISIE a proclamé les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle. Kaïs Saïed est arrivé en tête du premier tour, avec 18,4 % des suffrages, suivi de Nabil Karoui (15,6 %). Le candidat d’Ennahdha Abdelfattah Mourou est arrivé en troisième position (12,8 %), suivi de l’ex-ministre de la Défense Abdelkrim Zbidi (10,7 %) et du chef du gouvernement sortant Youssef Chahed (7,38 %).
Pour ce deuxième scrutin démocratique pour la Tunisie qui s'est déroulé dans le calme, le taux de participation aux élections s'est élevé à seulement 45 %. Un faible taux qui a poussé le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) à pousser un coup de gueule peu avant la fermeture des bureaux de vote afin d'appeler les électeurs, en particulier les jeunes, à placer un bulletin dans les urnes, malheureusement sans grand effet.
« C’est le signe d’une désaffection très profonde, le ras-le-bol d’une classe politique qui n’a pas répondu aux attentes économies et sociales », a analysé auprès de l'AFP le politologue Hamza Meddeb, ajoutant que « le dégoût de la classe politique semble se traduire par un vote par des outsiders ».
Le taux de participation en forte baisse par rapport à la première élection présidentielle de 2014 pourrait, en effet, ne pas être la seule surprise du scrutin.
Selon les sondages de sorties des urnes publiés par des instituts privés tunisiens, Kais Saied, un universitaire indépendant, arrive en tête du premier tour alors même qu'il a mené une campagne électorale sans grands moyens et sans un meeting organisé. Son challenger serait Nabil Karoui, un patron de presse emprisonné depuis 24 août pour blanchiment d’argent et fraude fiscale, finissent en tête du scrutin, aux dépens des grands partis. Tous deux ont revendiqué une victoire mais c'est l’ISIE qui délivrera, mardi 17 septembre, les résultats définitifs.*
Le second tour de l'élection est fixé au 23 octobre prochain, en même temps que les élections législatives.
*Mise à jour : L'ISIE a proclamé les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle. Kaïs Saïed est arrivé en tête du premier tour, avec 18,4 % des suffrages, suivi de Nabil Karoui (15,6 %). Le candidat d’Ennahdha Abdelfattah Mourou est arrivé en troisième position (12,8 %), suivi de l’ex-ministre de la Défense Abdelkrim Zbidi (10,7 %) et du chef du gouvernement sortant Youssef Chahed (7,38 %).
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