Un devoir de transparence financière
Après 13 années d’efforts soutenus et d’actions humanitaires diverses, le CBSP essentiellement basé en Ile-de-France, mais présente aussi à Lille, vient d’ouvrir un bureau dans le 6éme arrondissement de Lyon, non loin de la librairie Tawhid. Une équipe de bénévoles et un salarié, se mobilisent pour recueillir les dons, pour renseigner et informer les Lyonnais sur les besoins des palestiniens.
L’action principale du bureau consiste en faire transiter les dons de la banque de France vers Arab Bank, située en Cisjordanie afin de gérer la distribution aux différentes associations locales selon leurs besoins. Ces transactions régulières sont effectuées sous le contrôle très rapproché des services de l’Etat français. « Nous nous devons d’être transparents par rapports aux finances », précise-t-on au bureau du CBSP lyonnais. C’est donc un véritable dispositif administratif qui est mis en place pour assurer le bon suivi des donations.
Parrainage de nombreux orphelins, assistance aux familles, prise en charge de victimes généralement handicapées, aides humanitaires, constructions de maisons, de laveries automatiques, de centres de réhabilitations fonctionnelles et depuis peu, lancement des plans d’agricultures avec le projet « Les oliviers de l’Espoir ». Autant d’actions et bien d’autres que le CBSP a pu concrétiser, grâce aux dons récoltés.
L’action principale du bureau consiste en faire transiter les dons de la banque de France vers Arab Bank, située en Cisjordanie afin de gérer la distribution aux différentes associations locales selon leurs besoins. Ces transactions régulières sont effectuées sous le contrôle très rapproché des services de l’Etat français. « Nous nous devons d’être transparents par rapports aux finances », précise-t-on au bureau du CBSP lyonnais. C’est donc un véritable dispositif administratif qui est mis en place pour assurer le bon suivi des donations.
Parrainage de nombreux orphelins, assistance aux familles, prise en charge de victimes généralement handicapées, aides humanitaires, constructions de maisons, de laveries automatiques, de centres de réhabilitations fonctionnelles et depuis peu, lancement des plans d’agricultures avec le projet « Les oliviers de l’Espoir ». Autant d’actions et bien d’autres que le CBSP a pu concrétiser, grâce aux dons récoltés.
Lyon, une ville stratégique à investir
Le siège du CBSP, à Paris, a stratégiquement divisé la France en trois grandes zones : Paris et l’Ile-de-france, Lille et le nord de la France, et enfin Lyon et le sud du pays. La ville de Lyon a été choisie de part sa position centrale dans la région. Elle compte plusieurs grandes villes à ses alentours telles que Grenoble, Saint-Etienne ou encore Valence. Elle n’est pour l’instant qu’un relais et son rôle actuel est plus d’informer et d’aller à l’encontre de potentiels donateurs. De plus, Lyon abrite déjà beaucoup d’associations actives. Donc s'y implanter, paraissait tout à fait logique pour le CBSP. C’est pour toutes ces raisons que le grand mufti de la mosquée d’Al-Qods, Ikrima Sabri, a choisi de venir à Lyon pour témoigner de la situation actuelle à Jérusalem.
A l’heure actuelle, l’ONG se consacre au bilan et à la préparation des projets futurs. Les actions menées jusqu’à maintenant ont été couronnées de succès. En 2002, 2 218 orphelins ont été parrainés. 1 311 familles ont bénéficié d’assistance effective et 112 handicapés ont étés pris en charge tandis que 8 800 personnes ont pu reproduire le geste du sacrifice du prophète Abraham à l’occasion de l’Aïd el-Kébir. A cela s’ajoutent près de 920 000 euros déboursés pour l’aide alimentaire directe.
A l’heure actuelle, l’ONG se consacre au bilan et à la préparation des projets futurs. Les actions menées jusqu’à maintenant ont été couronnées de succès. En 2002, 2 218 orphelins ont été parrainés. 1 311 familles ont bénéficié d’assistance effective et 112 handicapés ont étés pris en charge tandis que 8 800 personnes ont pu reproduire le geste du sacrifice du prophète Abraham à l’occasion de l’Aïd el-Kébir. A cela s’ajoutent près de 920 000 euros déboursés pour l’aide alimentaire directe.
Des projets ambitieux après un bilan positif
Le CBSP enregistre une affluence de plus en plus grande de donateurs sensibles aux malheurs du peuple palestinien. Le parrainage d’orphelins est l’action qui connaît le plus de succès. Pourtant, il entraîne un engagement sur une durée minimum de six mois durant lesquels le parrain ou la marraine verse entre 25 et 60 euros par mois à son filleul. C’est aussi ce type d’engagement que recherchent les donateurs. Plus qu’un soutien financier, les orphelins reçoivent un appui moral car ils ont la possibilité de tisser des liens affectifs avec leurs parrains. Ils peuvent, par le biais des associations locales, entretenir une relation épistolaire et aussi garder un contact téléphonique. Depuis la dernière Rencontre annuelle des musulmans de France, au salon du Bourget (18 au 21 avril 2003), ils peuvent se voir à l’aide d’une webcam. Ce système qui est aujourd’hui au stade expérimental est amené à se développer dans un proche avenir.
Le parrain peut également effectuer le voyage en Palestine pour rendre visite à son protégé. Pour cela, il est préférable qu’il soit de nationalité française car les services de sécurité israéliens posent des conditions draconiennes à l’entrée sur le territoire palestinien (qui nécessite un passage par l’aéroport de Tel Aviv). Il n’est pas rare que les membres du CBSP se heurtent à des obstacles administratifs dans leurs déplacements sur le terrain. L’un d’entre eux a été écroué pendant dix jours après avoir été arrêté lors d’une « rafle » des soldats israéliens. Mais ce genre d’épreuves demeure rare, les représentants locaux de l’ONG prenant les dispositions nécessaires pour les éviter.
Le parrain peut également effectuer le voyage en Palestine pour rendre visite à son protégé. Pour cela, il est préférable qu’il soit de nationalité française car les services de sécurité israéliens posent des conditions draconiennes à l’entrée sur le territoire palestinien (qui nécessite un passage par l’aéroport de Tel Aviv). Il n’est pas rare que les membres du CBSP se heurtent à des obstacles administratifs dans leurs déplacements sur le terrain. L’un d’entre eux a été écroué pendant dix jours après avoir été arrêté lors d’une « rafle » des soldats israéliens. Mais ce genre d’épreuves demeure rare, les représentants locaux de l’ONG prenant les dispositions nécessaires pour les éviter.