Les membres du bureau du Conseil départemental du culte musulman (CDCM) de la Loire. © DR
Après l'annonce du limogeage de l’imam de la mosquée At-Takwa de Saint-Chamond sur demande du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la direction du Conseil départemental du culte musulman (CDCM) de la Loire ainsi que 24 des mosquées affiliées à la structure ont indiqué, jeudi 29 juillet, leur vive « préoccupation » face aux « accusations de prêche "discriminatoire envers les femmes" » attribué à Mmadi Ahamada lors de la prière de l’Aïd.
Pour le CDCM né fin avril, « le contenu du prêche objet de ce battage médiatique est purement religieux et n'a rien de discriminatoire, il relève de la foi musulmane en exprimant le contenu du texte sacré ».
A ce titre, il « regrette l'instrumentalisation de ce prêche à des fins purement électoralistes et politiques, notamment après la diffusion sur les réseaux sociaux par une élue du Rassemblement national qui a non seulement déformée les finalités des propos de l'imam mais a surtout déchaîné des insultes racistes et des menaces à l'encontre de la personne de l'Imam ainsi que la mosquée ».
Le CDCM de la Loire, qui assure l’imam de son soutien, « s'inquiète de la tournure que prend cette affaire "du prêche" et dénonce une tentative d'ingérence alarmante dans le discours religieux qui par ailleurs est contraire au principe de la laïcité, et à la loi de 1905 relative à la séparation de l'Eglises et de l'Etat » et « regrette l'absence totale de concertation et de dialogue avec les services de l'Etat ».
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Pour le CDCM né fin avril, « le contenu du prêche objet de ce battage médiatique est purement religieux et n'a rien de discriminatoire, il relève de la foi musulmane en exprimant le contenu du texte sacré ».
A ce titre, il « regrette l'instrumentalisation de ce prêche à des fins purement électoralistes et politiques, notamment après la diffusion sur les réseaux sociaux par une élue du Rassemblement national qui a non seulement déformée les finalités des propos de l'imam mais a surtout déchaîné des insultes racistes et des menaces à l'encontre de la personne de l'Imam ainsi que la mosquée ».
Le CDCM de la Loire, qui assure l’imam de son soutien, « s'inquiète de la tournure que prend cette affaire "du prêche" et dénonce une tentative d'ingérence alarmante dans le discours religieux qui par ailleurs est contraire au principe de la laïcité, et à la loi de 1905 relative à la séparation de l'Eglises et de l'Etat » et « regrette l'absence totale de concertation et de dialogue avec les services de l'Etat ».
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