Un forum arabo-africain de dialogue sur les droits de l’homme et la démocratie a été crée mardi au Caire. Cette instance permanente, présidée par l’ancien secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros-Ghali doit permettre de "formuler des politiques" et "développer des programmes viables" pour la défense des droits de l’homme et de la démocratie dans ces régions, a expliqué Julia Joiner, commissaire en charge des Affaires politiques de l’Union Africaine (UA).
Aux cotés de l’UA, l’Unesco, le Conseil égyptien des droits de l’homme (CNDH), également présidé par M. Boutros-Ghali, la Ligue arabe, le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme ainsi que plusieurs ONG des deux régions sont à l’origine de cette conférence.
Pour l’ancien secrétaire général de l’ONU, ce forum lie "deux mondes qui par définition sont très imbriqués", puisque certains pays des deux régions sont membres à la fois de plusieurs organisations. Interrogée par l’AFP, Mme Joiner à insisté sur l’importance de "resserrer les rangs" pour faire face "aux questions d’intérêt commun".
Ces différentes instances devraient se réunir dans les mois à venir pour étudier les actions à mener. Boutros Boutros-Ghali prévient d’emblée, il ne faut pas s’attendre à des "résultats immédiats" a-t-il déclaré à l’AFP. Etablir une "culture de la démocratie, de la paix, des droits de l'Homme, ça prend des années" a-t-il souligné.
Aux cotés de l’UA, l’Unesco, le Conseil égyptien des droits de l’homme (CNDH), également présidé par M. Boutros-Ghali, la Ligue arabe, le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme ainsi que plusieurs ONG des deux régions sont à l’origine de cette conférence.
Pour l’ancien secrétaire général de l’ONU, ce forum lie "deux mondes qui par définition sont très imbriqués", puisque certains pays des deux régions sont membres à la fois de plusieurs organisations. Interrogée par l’AFP, Mme Joiner à insisté sur l’importance de "resserrer les rangs" pour faire face "aux questions d’intérêt commun".
Ces différentes instances devraient se réunir dans les mois à venir pour étudier les actions à mener. Boutros Boutros-Ghali prévient d’emblée, il ne faut pas s’attendre à des "résultats immédiats" a-t-il déclaré à l’AFP. Etablir une "culture de la démocratie, de la paix, des droits de l'Homme, ça prend des années" a-t-il souligné.