Pour nous changer de l'image des affreux barbus venus du Pakistan poser des bombes sous leurs semelles et/ou dans le coffre de votre voiture, je vous propose de passer un week-end pakistanais.
Depuis le 29 avril, les trésors du patrimoine pakistanais sont revisités par des artistes contemporains et sont à découvrir dans le cadre de la manifestation « Le Pakistan à Paris ». Concerts, spectacle de danse et ciné-débat sont toutefois passés... Ah, il faut se tenir à la page ! Mais rien n'est perdu.
Ce samedi 15 mai, à 17 heures, emmenez vos moufflets au spectacle de marionnettes d'« Une histoire simple » (entrée libre, dans la limite des places disponibles), au Théâtre des déchargeurs (3, rue des Déchargeurs, Paris 1er). Un spectacle qui « transcende les barrières de la langue, de la race, de la religion, de l'opinion et de la couleur et nous rappelle que nous sommes tous les mêmes lorsque face à l'adversité notre seul espoir demeure l'unité et l'amitié », nous disent les artistes.
Puis virée au cinéma Mac Mahon (5, av. Mac-Mahon, Paris 17e), pour trois films. The Day Shall Dawn, de A. J. Kardar, est un docu-fiction de 1959.
Celui de Sabiha Sumar, Kamosh Pani (2004), est à voir absolument. Lauréat de nombreux prix, dont le Léopard d'or et le premier prix d'interprétation féminine au Festival de Locarno, ce film raconte l'embrigadement d'un jeune homme aux mains des fondamentalistes (musulmans) du temps du général Zia-ul-Haq.
Enfin, plus récent (2007), Un Cœur invaincu, de Michael Wintterbottom, qui reprend l'histoire de Marianne Pearl (jouée par Angelina Jolie, qui se défend bien dans ce rôle dramatique, elle qui nous avait habitués aux prestations de Lara Croft...), veuve du journaliste Daniel Pearl, enlevé puis atrocement assassiné.
Bon, il est vrai que ces deux derniers films nous replongent dans une dure réalité...
Courez donc voir l'expo photo « Accross ou l'envie de s'enquérir auprès de l'autre », à l'Alliance française (101, bd Raspail, Paris 6e, jusqu’au 27 mai). Elle est réalisée par quatre photographes allemand, français, pakistanais et indien. Objectif de leur quête photographique ? Evoquer « la diversité mais aussi la complexité du Punjab ; musulmans, hindous, sikhs et chrétiens, de part et d'autre de la frontière, ont en commun de nombreux traits culturels et auss le souvenir prégnant des douleurs associées à la partition qui a bouleversé leurs vies ». Morceaux choisis dans la galerie ci-dessous.
Pour en savoir plus : www.pakistanaparis.com
Depuis le 29 avril, les trésors du patrimoine pakistanais sont revisités par des artistes contemporains et sont à découvrir dans le cadre de la manifestation « Le Pakistan à Paris ». Concerts, spectacle de danse et ciné-débat sont toutefois passés... Ah, il faut se tenir à la page ! Mais rien n'est perdu.
Ce samedi 15 mai, à 17 heures, emmenez vos moufflets au spectacle de marionnettes d'« Une histoire simple » (entrée libre, dans la limite des places disponibles), au Théâtre des déchargeurs (3, rue des Déchargeurs, Paris 1er). Un spectacle qui « transcende les barrières de la langue, de la race, de la religion, de l'opinion et de la couleur et nous rappelle que nous sommes tous les mêmes lorsque face à l'adversité notre seul espoir demeure l'unité et l'amitié », nous disent les artistes.
Puis virée au cinéma Mac Mahon (5, av. Mac-Mahon, Paris 17e), pour trois films. The Day Shall Dawn, de A. J. Kardar, est un docu-fiction de 1959.
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